Cookie Consent par FreePrivacyPolicy.com
Rwanda
Bonne nouvelle

Victoire Ingabire libérée !

L'opposante Victoire Ingabire, présidente des Forces démocratiques unifiées Inkingi (FDU-Inkigi), est libre depuis samedi 15 septembre 2018 au matin. Elle a bénéficié comme 2 140 prisonniers de la grâce présidentielle. Elle était en prison depuis octobre 2010.
Le 17 / 09 / 2018

L'opposante Victoire Ingabire, présidente des Forces démocratiques unifiées Inkingi (FDU-Inkigi), est libre depuis samedi 15 septembre 2018 au matin. Elle a bénéficié comme 2 140 prisonniers de la grâce présidentielle après avoir, selon les autorités rwandaises, demandé "pardon". Victoire Ingabire avait voulu se présenter à l'élection présidentielle de 2010 face au président Paul Kagame, au pouvoir depuis 1994 et la fin du génocide. Elle avait été arrêtée en octobre 2010 et condamnée en décembre 2013 à 15 ans de prison pour "minimisation de génocide" et "conspiration contre les autorités par le terrorisme et la guerre" sur la base d'aveux de témoins extorqués sous la torture. Sa libération survient à un mois du sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), durant lequel la ou le prochain secrétaire général sera désigné. Le Rwanda, soutenu par la France et la majorité des Etats africains, espère le poste pour sa ministre actuelle des affaires étrangères Louise Mushikiwabo. Ces libérations font baisser la pression sur la candidature rwandaise à l'OIF alors que les critiques sur la situation des droits de l'homme au Rwanda commençaient à la genêr. Il n'en demeure pas moins que ces libérations ne concernent pas tous les prisonniers politiques. Au sein du parti FDU-Inkingi, au moins neuf de ses membres demeurent encore en prison, notamment le premier vice-président, Boniface Twagirimana, le représentant à la mobilisation, Fabien Twagirayezu et la trésorière adjointe, Léonille Gasengayire. Depuis août 2017, Diane Rwigara  est emprisonnée avec sa mère et sa sœur. Elle avait voulu se présenter à l'élection présidentielle de 2017. Enfin, l'un des cas les plus emblématiques : Déo Mushayidi, un ancien du FPR (parti au pouvoir), devenu journaliste et opposant, qui purge une peine de prison à perpétuité.

Articles associés

Appel à mobilisation
AAM_Innocent-Bahati_Thumbnail_20220929
Rwanda

Un poète porté disparu dans l’indifférence des autorités

Le 27 / 09 / 2022
Depuis le 7 février 2021, Innocent Bahati, poète rwandais populaire – aujourd’hui âgé de 32 ans – est porté disparu. Connu pour son expression ouverte et critique sur les questions sociales, il publiait ses poèmes sur YouTube et Facebook et se produisait lors d'événements poétiques. Selon le Bureau d'enquêtes du Rwanda (Rwanda Investigation Bureau, RIB), qui a brièvement communiqué dans la presse un an plus tard, Innocent Bahati aurait quitté le Rwanda pour se rendre en Ouganda, où il avait des contacts réguliers avec des groupes « anti‑Rwanda » sans donner plus d’explications. Jusqu’à ce jour, les autorités rwandaises n’ont publié aucun rapport d’enquête au sujet de cette disparition.
Appel à mobilisation
dieudonne
Rwanda

Allégations de torture sur un journaliste

Le 06 / 07 / 2022
Le reporter Dieudonné Niyonsenga – alias Cyuma Hassan – condamné, en novembre 2021, à sept ans de prison – aurait fait l’objet d’actes de torture en prison. Malgré plusieurs témoignages en ce sens de personnes l’ayant rencontré, les autorités judiciaires rwandaises n’ont entrepris, jusqu’à ce jour, aucune enquête pour établir les faits et les responsabilités éventuelles.
Appel à mobilisation
AAM_Aimable-Karasira_Thumbnail_20220616
Rwanda

Allégations de torture sur un activiste rwandais

Le 16 / 06 / 2022
Aimable Karasira a déclaré, le 30 mai 2022, devant la justice rwandaise qu’il a fait l’objet de tortures au sein de la prison de Nyarugenge. Il a également indiqué que d’autres détenus considérés comme dissidents faisaient l’objet d’un tel traitement de la part des autorités pénitentiaires. Face à de telles allégations, l’Union européenne et la France doivent se saisir de sa situation et veiller à ce que les autorités rwandaises respectent le droit.