Abolition de
la peine de mort.
— Credit photo - EMILIANO BAR/Unsplash
Peine de mort : une négation de la justice.
La peine de mort (ou peine capitale) est une sanction pénale ordonnant la suppression de la vie d’un condamné. Elle est infligée à une personne, reconnue coupable d’un crime passible de cette peine, à l’issue d’un procès organisé par une juridiction légale appartenant à un État dont la législation prévoit ce châtiment. Il existe bien d’autres cas dans lesquels des agents d’un État prennent la vie d’une personne, mais on parlera alors d’exécution extrajudiciaire, d’exécution sommaire. Ou tout simplement d’assassinat.
La peine capitale est définitive et irréparable. Des innocents peuvent être exécutés. Elle interdit toute possibilité d’amendement des coupables. Elle est inutile : sa valeur dissuasive n’a jamais pu être démontrée. Elle s’apparente à la torture, notamment à travers la souffrance vécue par le condamné dans l’attente de son exécution. Les chrétiens doivent la refuser, en cela qu’elle constitue une atteinte au commandement « tu ne tueras point ».
Dans la quasi-totalité des pays où elle est appliquée, la peine de mort est souvent prononcée de manière arbitraire, à la suite de procès bâclés – en se basant parfois sur des aveux obtenus sous la torture – et à l’encontre de personnes socialement défavorisées ou appartenant à des groupes ethniques particuliers. Elle est souvent utilisée par des gouvernements répressifs pour éliminer des opposants, comme un instrument de terreur.
La peine de mort en chiffres.
Sources :
ACAT-France
Coalition mondiale contre la peine de mort
Amnesty International
Pourquoi combattre la peine de mort ?
Un châtiment inhumain et cruel
La peine de mort est un meurtre perpétré de sang-froid, commis avec
préméditation, au nom d’une justice qui n’en est pas une.
Une vengeance individuelle
Elle relève davantage de la vengeance individuelle que de la justice telle qu’elle devrait être rendue par la société.
Une légitimation de la violence
Elle légitime et entretient la violence qu’elle prétend combattre.
Souvent arbitraire et injuste
Elle frappe d’abord, et de façon disproportionnée, des personnes défavorisées (pauvres, marginaux, minorités…) qui ont d’autant plus de mal à bâtir leur défense dans le temps qui leur est imparti.
Une forme de torture
L’isolement complet et prolongé dans lequel sont placés les condamnés à mort dans certains pays est une forme de torture.
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La campagne en cours.
Les victimes invisibles de la peine de mort.
La peine de mort ne s’arrête pas avec la condamnation et l’exécution d’un condamné.
Elle a des conséquences nocives durables sur tout un pan de la société, touchant la majorité de celles et ceux qui y sont confrontés concrètement : les proches des condamnés, mais aussi les jurés, avocats, gardiens, procureurs… Comment pourrait-elle dès lors apparaître comme la justice ?
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LE DROIT À LA VIE EST INHÉRENT À LA PERSONNE HUMAINE. Aucune autorité ne devrait s’arroger un pouvoir de vie ou de mort sur un être humain. C’EST UN CHÂTIMENT CRUEL. L’attente de l’exécution et/ou la souffrance de la mise à mort constituent de véritables supplices. ELLE MEURTRIT TOUTE LA SOCIÉTÉ. Du jury qui a […]
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