Jean-Jacques Wondo, expert militaire belge d’origine congolaise condamné à mort soutenu par l’ACAT-France, a été libéré ce 4 février 2025 après plus de huit mois de détention en République démocratique du Congo (RDC).
Un expert militaire condamné à mort
Arrêté le 22 mai 2024 à Kinshasa sous l’accusation infondée de « concepteur du coup d’État manqué », Jean-Jacques Wondo avait été condamné à mort en première instance, une décision confirmée en appel. Aujourd’hui, il recouvre enfin la liberté.
Une large mobilisation pour sa libération
Depuis son arrestation, de nombreuses organisations de défense des droits humains, dont l’ACAT-France, ainsi que des parlementaires européens et des membres de la société civile, se sont mobilisés pour dénoncer publiquement cette injustice et l’absence de preuves crédibles contre Jean-Jacques Wondo. Le 30 janvier 2025, l’ACAT-France avait lancé un appel à mobilisation afin de faire pression sur les autorités congolaises et dénoncer l’arbitraire de sa détention.
Une libération, mais un combat qui continue
La libération de Jean-Jacques Wondo est un immense soulagement pour ses proches et pour toutes celles et ceux qui se sont engagés en faveur de sa cause. Pourtant, alors que les autorités congolaises ont récemment levé le moratoire sur les exécutions, et que les autorités judiciaires, principalement militaires, ont, ces derniers mois, multiplié les condamnations à mort, il est essentiel de poursuivre le combat pour l’abolition définitive de la peine de mort en RDC.
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