Cookie Consent par FreePrivacyPolicy.com
Mexique
Bonne nouvelle

Libération des frères Figueroa Gómez

Le 9 juin 2014, un tribunal a annulé les preuves à l’encontre des frères Figueroa Gómez, accusés d'appartenir à un gang, reconnaissant qu'ils avaient été torturés. L'ACAT se réjouit de ces libérations.
mexique_liberation_freres_figueora_gomez
Les frères Figueora Gomez avec leur père, peu après leur libération. Crédits : CDHPN
Le 26 / 06 / 2014

Le 18 janvier 2012, les frères Juan Antonio, Jésus Iván et Luis Adrián Figueroa Gómez (alors respectivement âgés de 22, 18 et 14 ans) ont été arrêtés à Ciudad Juárez par la police judiciaire de l’État de Chihuahua. Détenus au secret, ils ont déclaré avoir été torturés pour avouer appartenir à un gang rackettant les commerçants. C’est seulement deux jours plus tard que leurs parents ont eu de leurs nouvelles : quand les frères ont été présentés à la télévision comme des criminels accusés d’extorsion aggravée.

L’ACAT est intervenue à plusieurs reprises en leur faveur et pour dénoncer les menaces à l’encontre de leurs parents et de leur avocate.

En août 2013, les tortures ont été confirmées concernant le plus jeune frère, Luis Adrián, et il a été libéré. Finalement, ce 9 juin 2014, un tribunal a annulé les preuves à l’encontre des deux aînés -et de l’autre co-accusé, Misael Sánchez Frausto-, reconnaissant que le protocole d’Istanbul (manuel, reconnu par l’ONU, à l’attention des médecins et médecins légistes pour enquêter et documenter efficacement la torture) auquel ils ont été soumis établit leurs tortures.

L’ACAT se réjouit de ces libérations et poursuivra ses efforts, aux côtés de l’ONG mexicaine partenaire, Centre des droits de l’homme Paso del Norte, qui accompagne la famille Figueroa Gómez, afin que les victimes obtiennent réparation et que leurs bourreaux soient condamnés.

Articles associés

Actualité
JM_30aout-ACTU-1160x600
Mexique

Disparitions forcées : la justice contre l’oubli

Le 30 / 08 / 2023
Le 30 août marque la Journée internationale des victimes de disparition forcée, c’est-à-dire l’enlèvement d’une personne par un agent de l’État ou avec son consentement. Pour les victimes, dont on ignore la localisation, et dont la situation est niée par l’État en cause, c’est une violation très grave de leurs droits. Quant à leurs proches, obtenir justice est un parcours semé d’embuches. Portrait de la famille Muñoz, au Mexique, dans un pays qui compte plus de 100 000 victimes.
Appel à mobilisation
Template_AAM-vignette1
Mexique

Une lumière d'espoir pour la libération de Kenia Hernández

Le 12 / 07 / 2023
Une enquête récente révèle les liens économiques et politiques derrière l'emprisonnement de Kenia Hernández. Le changement de gouvernement dans l'État de Mexico pourrait mettre en lumière ces actes de corruption, ce qui pourrait conduire à la libération de l'activiste.
Appel à mobilisation
Template_AAM-vignette9
Mexique

Verónica Razo Casales, torturée et condamnée malgré son in...

Le 06 / 07 / 2023
Verónica Razo Casales, victime de détention arbitraire et emprisonnée sur la base d'aveux obtenus sous la torture, vient de purger 12 ans de prison. Aujourd'hui, elle affronte une condamnation illégitime de 25 ans pour des crimes qu'elle n'a pas commis.