Alors qu’un conflit armé déchire l’est de la République démocratique du Congo, le ministre de la Défense a plaidé, le 5 février 2024, pour l’exécution des personnes coupables de « trahison ». Le spectre de la peine de mort, aussi inhumaine qu’inutile, ressurgit après 20 ans sans exécutions. L’ACAT-France et 76 partenaires appellent le président Félix Tshisekedi, nouvellement réélu, à protéger les droits de l’Homme.
Le 27 janvier 2024, à 14h00, se tiendra un rassemblement de soutien au peuple birman, trois ans après le coup d'État. Pour exprimer notre solidarité et réaffirmer ses droits fondamentaux, rendez-vous sur la place Joachim-du-Bellay à Paris, à 14h00. L'ACAT-France dénonce en particulier le recours à la peine de mort, qui cible particulièrement les opposants et plus largement les défenseurs des droits de l'Homme.
Yves Rolland, président de l’ACAT-France, vous adresse ses vœux 2024 alors que notre organisation marquera 50 années d’action pour les droits de l’Homme. Soyons fiers des victoires obtenues et restons mobilisés pour un monde sans torture ni peine de mort.
À l'approche des fêtes de Noël, n'oublions pas celles et ceux qui attendent toujours d'être libérés des pires tortures, de la terreur, ou qui n'ont d'autre choix que l'exil et se trouvent à cette heure sans défense et perdus.
En cette fin d’année, l’ACAT-France lance sa nouvelle campagne d’appel à la générosité intitulée « Menacés d’exil », afin d’alerter sur le sort des nombreuses victimes obligées de fuir leurs pays pour échapper à la torture, aux menaces de mort ou aux persécutions. Quand l’exil n’est pas un choix, l'ACAT-France appelle à la solidarité vis-à-vis de toutes celles et ceux qui subissent, partout dans le monde, de graves violations de leurs droits humains.
La condamnation à mort par l'Arabie saoudite de Mohammed al-Ghamdi, enseignant à la retraite âgé de 54 ans, uniquement pour des activités pacifiques sur les réseaux sociaux, marque une nouvelle escalade extraordinaire dans la répression implacable de la liberté d'expression dans le royaume, à la fois en ligne et hors ligne. Elle fait suite à une série de condamnations à des peines de prison de plusieurs dizaines d'années prononcées à l'encontre d'activistes en ligne pacifiques au cours de l'année écoulée.
10 ans après le massacre de Rabaa, durant lequel plus de 1 000 personnes ont été tuées par les forces de sécurité, l’Égypte d’Abdel Fatah El-Sissi s’est enfoncée dans une inquiétante dérive autoritaire. Surveillance de masse, disparitions forcées, détentions arbitraires, procès inéquitables, condamnations à mort... tandis que ceux qui ont ordonné d’ouvrir le feu n’ont toujours pas répondu de leurs actes. L'ACAT-France se joint à la commémoration collective et demandent que les responsales soient enfin traduits en justice.
Le système pénal fait subir aux femmes de nombreuses discriminations. Elles sont pourtant exclues des initiatives pour l'égalité de genre. Les organisations signataires demandent que Women Deliver et le Forum Génération Égalité ouvrent les discussions à toutes les femmes, en particulier aux femmes criminalisées, incarcérées et anciennement incarcérées. L'ACAT-France se joint à l'appel de la Coalition mondiale contre la peine de mort.
Le 10 mai, l’ambassadrice de l’ACAT-France au Liban, Antoinette Chaine, a rencontré l’ancien député libanais Elie Keyrouz. À l’ordre du jour : l’abolition de la peine de mort.
En 2007 à Téhéran, Reyhaneh Jabbari, une jeune femme de 19 ans, en situation de légitime défense, poignarde à mort l’homme qui s’apprêtait à la violer. Le régime iranien la condamnera à la peine de mort. Elle deviendra le symbole de la lutte pour les droits des femmes. L'ACAT-France soutient le film Sept hivers à Téhéran de Steffi Niederzoll.