Défenseurs de l'environnement en danger

Torturés parce qu’ils osent défendre notre avenir et bien commun. Soutenons-les !

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Le 30 août marque la Journée internationale des victimes de disparition forcée. Protection contre la torture ou les traitements cruels, inhumains ou dégradants, droit à un procès équitable, libertés d’opinion, d’expression ou de manifestation : derrière chaque disparition, ce sont autant de graves atteintes aux droits humains qui mettent en péril l’État de droit. L’ACAT&#8209France décide cette année de mettre en lumière le cas du Sri Lanka, où jusqu’à 100 000 personnes seraient toujours portées disparues. Retour sur un fléau qui mine la société sri lankaise d’après-guerre civile.
Le Sri Lanka connaît actuellement d’importants changements politiques à la suite des manifestations massives de la société civile qui ont débuté en mars 2022. La population, victime d’une crise économique sans précédent, a poussé le clan Rajapaksa, à la tête du pays depuis les élections de 2019, à la démission.
L’Inspection générale de la police nationale vient de rendre public son rapport d’activité annuel : en 2021, 1093 enquêtes judiciaires lui ont été confiées dont la moitié relèvent d’allégations de violences commises par les forces de l’ordre. Un chiffre constant depuis 2020.
Il y a tout juste un mois, la 17e édition de la Nuit des Veilleurs débutait aux quatre coins du monde. Cet événement oecuménique international organisé par l'ACAT-France, avec ses partenaires La Croix et Réforme, a pour la 17e année consécutive mobilisé chrétiens et sympathisants de tous horizons autour de la lutte contre la torture et le soutien à ses victimes.
Depuis plus de cinq ans, les régions anglophones du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun connaissent une crise politique et sécuritaire majeure qui a fait plus de 6 000 morts. En dépit de la féroce répression des autorités, le reste du monde fait comme si de rien n’était, à commencer par la France, qui préfère parler de « troubles socio-économiques » afin de ménager Paul Biya.
L’année dernière, la France était condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour avoir enfermé pendant 11 jours une mère et son bébé de 4 mois au centre de rétention du Mesnil Amelot et leur avoir infligé un traitement inhumain et dégradant.
Le 5 juillet 2022 à 14h, trois défenseurs des droits humains membres du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), dont deux sont également membres de Tournons La Page Guinée (TLP-Guinée), ont été violemment arrêtés et traînés de force dans des véhicules pick-ups par la deuxième Brigade de Répression du Banditisme (BRB).
  • Détention arbitraire
  • Violences policières
Sultana Khaya, présidente de la Ligue pour la défense des droits de l’Homme et contre le pillage des ressources naturelles, retenue abusivement par les autorités marocaines depuis le mois de novembre 2020 dans sa résidence et victime d’agressions sexuelles à répétition, a été libérée le 1er juin dernier.
Derrière les murs des prisons, dans les sous-sols du pouvoir, à l’abri des regards, des hommes et des femmes sont séquestrés, humiliés, affamés, battus afin de briser leur volonté de défendre un droit fondamental : la liberté d’expression et d’information. À l'occasion de la journée internationale de soutien au victimes de la torture le 26 juin, soutenons celles et ceux qui, pour avoir simplement exercé leur droit fondamental, sont victimes des pires injustices dans leur pays.
Allemagne, Belgique, France, Grèce, Hongrie, Italie, Pays-Bas et Suède. L'état du droit d'asile en Europe est désormais en grand danger. Une dernière note de l'ACAT-France tire la sonnette d'alarme avant qu'il ne soit trop tard. Car c'est tout un droit fondamental qui pourrait disparaitre du continent.

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