Disparus après avoir couvert l’épidémie du coronavirus

Depuis le 6 février 2020, l’avocat devenu journaliste-citoyen Chen Qiushi est porté disparu. Quelques jours plus tard, Fang Bin, un autre citoyen chinois ayant documenté la vie à Wuhan depuis le déclenchement de l’épidémie du coronavirus a été arrêté et est probablement détenu au secret.
Ratification de l’EVFTA : une occasion ratée de rappeler le Vietnam à ses engagements

Le 12 février 2020, le Parlement européen réuni en session plénière à Strasbourg, a ratifié le traité de libre-échange UE-Vietnam (EVFTA), malgré les appels de nombreuses ONG dont l’ACAT de reporter le vote tant que le Vietnam n’offrira pas de garanties suffisantes en matière de droits humains. L’ACAT déplore cette décision, triste symbole d’une perte de vitesse des valeurs européennes fondamentales au bénéfice des échanges commerciaux.
Détention arbitraire de cinq jeunes activistes congolais

Messieurs Celeste Nlemvo Makela – membre du mouvement citoyen « Ras-le-bol » – Parfait Mabiala, Franck Donald Saboukoulou, Guil Ossebi et Meldry Dissavoulou – sympathisants du mouvement « Incarner l’Espoir » – sont détenus arbitrairement à la maison d’arrêt de Brazzaville depuis plus de deux mois, pour avoir exercé pacifiquement leur liberté d’expression.
Recrudescence des menaces contre les défenseur.e.s de la paix

Plus d’une trentaine de personnes et d’organisations mobilisées pour la paix et le respect des droits humains ont été menacées de mort récemment. La situation n’a cessé de se dégrader depuis la signature de l’accord de paix fin 2016 : selon les dernières statistiques de 2020, il y a pratiquement un assassinat de défenseur.e par jour. Les autorités doivent mettre en place des mesures rapides et efficaces pour assurer leur protection.
Nécessité d’appuis techniques internationaux pour la bonne tenue des enquêtes sur les morts par balles

Depuis la mi-octobre 2019, au moins 31 civils ainsi qu’un gendarme seraient morts par balles, à Conakry et dans plusieurs autres villes de Guinée, lors de journées de manifestations du Front national pour la défense de la constitution (FNDC). Les enquêtes en cours sur ces décès par balles piétinent, comme les précédentes enquêtes de ce type…
Justice pour Yu Wensheng, détenu arbitrairement depuis deux ans !

Le 19 janvier 2018, l’avocat Yu Wensheng était enlevé par une dizaine de policiers alors qu’il emmenait son fils à l’école. Depuis, tout contact avec ses avocats et sa famille est coupé. Il reste dans l’attente du verdict de son procès pour « subversion » et aurait subi des mauvais traitements.
Plus d’autres Arnulfo assassinés

La situation des défenseurs des droits ne cesse de se dégrader. En 2018, ils sont au moins 318 à avoir été assassinés. En novembre 2019, le corps d’Arnulfo Cerón Soriano, avocat mexicain, a été retrouvé dans une fosse clandestine. Un plan d’action national doit être adopté par la France pour protéger tous les défenseurs des droits.
LOI POUR UNE IMMIGRATION MAITRISEE, UN DROIT D’ASILE EFFECTIF, ET UNE INTEGRATION REUSSIE : UN AN APRES, QUEL BILAN ?

La loi Asile et Immigration du 10 septembre 2018 pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie est la 17ème réforme majeure depuis 1980 en droit des étrangers et droit d’asile. Face à cette multiplication des réformes et près d’un an et demi après la publication de la loi du 10 septembre 2018, l’ACAT dresse un premier bilan sombre de sa mise en œuvre.
Quatre journalistes et leur chauffeur risquent la prison à vie pour une blague…

Les journalistes Agnès Ndirubusa, Christine Kamikazi, Egide Harerimana, Térence Mpozenzi et leur chauffeur Adolphe Masabarakiza encourent une peine allant de 10 ans de prison à la perpétuité pour « complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État » devant le Tribunal de grande instance de Bubanza. Ils sont mis en cause pour une blague partagée en privé sur WhatsApp…
Procès à huis clos des militaires accusés d’exécutions sommaires de femmes et d’enfants

Le Tribunal militaire de Yaoundé a décidé, le 16 décembre 2019, que le procès des sept militaires camerounais – inculpés de « coaction d’assassinats, violation de consigne et complicité des mêmes faits » dans l’affaire des deux femmes et leurs deux enfants exécutés sommairement dans l’Extrême-Nord en 2015 – se déroulerait à huis-clos à partir du 20 janvier 2020.