LA LIBERTÉ N'EST PAS UN CADEAU : C'EST UN DROIT !

La liberté d’expression, de croire, d’aller et venir… ne sont pas des cadeaux. Vos dons, si ! Faites un don à l’ACAT-France. Soutenez celles et ceux qui sont torturés pour avoir défendu leurs libertés !

Arabie saoudite.

Contexte

Le royaume d’Arabie saoudite est le plus grand pays du Moyen-Orient et le deuxième du monde arabe après l’Algérie, en raison de sa superficie. Il s’agit d’une monarchie absolue islamique, et il possède la première économie du monde arabe, le Coran guidant la politique gouvernementale.

 

Situation des droits humains

En janvier 2015, le Prince Mohammed Ben Salman (connu sous l’acronyme MBS) gagne en influence au sein du régime saoudien. En juin 2017, nommé Prince héritier, il exprime sa volonté profonde de réformer le royaume. 

Malgré une façade libérale, MBS a en réalité mis en place une politique autoritaire, caractérisée par des arrestations et la répression des voix dissidentes : 

  • Série d’arrestations en 2017 visant des religieux, intellectuels et activistes critiques de la politique saoudienne  
  •  Répression en 2018, ciblant des défenseurs des droits des femmes, opposants et activistes  
  •  Record d’exécutions en 2018 (149) et 2019 (184).
 

Le 2 octobre 2018, le meurtre sauvage du journaliste Jamal Khashoggi, dans les locaux du consulat saoudien à Istanbul, a fait prendre conscience à la communauté internationale des nombreuses violations des droits humains en Arabie saoudite. En 2020, à cause de la tenue du G20, il y a eu une baisse des exécutions (27), qui avait pour but d’améliorer l’image de l’Arabie saoudite. Cependant, en 2021, une fois le regard de la communauté internationale détourné, le nombre d’exécutions est remonté (entre 65 et 69).

En été 2022, MBS est reçu par Joe Biden et Emmanuel Macron, marquant son retour en grâce dans la communauté internationale. Malgré cette réhabilitation, les exécutions en Arabie saoudite auraient atteint un sommet de 147 en 2022, avec un pic de 81 personnes exécutées le 12 mars, incluant des militants condamnés pour des tweets. C’est la plus grande exécution de masse de l’histoire du pays.

 

État de la peine de mort

En Arabie saoudite, la peine de mort est une sanction légale inscrite dans le code pénal, qui s’appuie sur les principes de la charia. Son application est fréquente. Au cours de la dernière décennie (2012-2021), on a enregistré en moyenne 113 exécutions par an, pour une population de moins de 35 millions d’habitants en 2020. Les personnes exécutées sont généralement décapitées d’un coup de sabre ou lapidées en cas d’adultère, tandis que d’autres méthodes, telles que le crucifiement ou l’exécution par arme à feu, sont très rares. De plus, l’accès à un avocat avant le procès et la représentation légale lors des audiences sont souvent refusés aux prévenus.

L'Arabie Saoudite
en chiffres.

Sources des chiffres clés :

European Saudi Organisation for Human Rights

ONG ALQST

Nombre au moins de personnes exécutées en 2023
0
Nombre au moins de personnes risquant la peine de mort (verdict final ou verdict en appel)
0
Nombre au moins de mineurs condamnés à mort (verdict final ou verdict en appel)
0
Réfugiés et 1640 demandeurs d’asile saoudiens enregistrés en 2023 par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés
0

Mobilisations.

  • Appel à mobilisation
Arrêté le 10 septembre 2017, cela fait 6 ans qu’il est arbitrairement détenu. Maintenu à l’isolement depuis le début de sa détention, le procureur requiert la peine de mort bien [...]
  • Détention
  • Peine de mort
  • Torture
  • Appel à mobilisation
9 jeunes hommes sont actuellement poursuivis par le régime saoudien et risquent d’être définitivement condamnés à mort d’ici peu, alors qu’ils étaient mineurs au moment des faits. La plupart ont [...]
  • Détention
  • Peine de mort
  • Torture
  • Appel du mois
Arrêtée pour avoir simplement manifesté en décembre 2015, Israa al-Ghomgham risquait la peine de mort. Suite à une mobilisation en sa faveur, elle a été condamnée à huit ans d’emprisonnement [...]
  • Détention
  • Peine de mort

Actualités.

La condamnation à mort par l'Arabie saoudite de Mohammed al-Ghamdi, enseignant à la retraite âgé de 54 ans, uniquement pour des activités pacifiques sur les réseaux sociaux, marque une nouvelle escalade extraordinaire dans la répression implacable de la liberté d'expression dans le royaume, à la fois en ligne et hors ligne. Elle fait suite à une série de condamnations à des peines de prison de plusieurs dizaines d'années prononcées à l'encontre d'activistes en ligne pacifiques au cours de l'année écoulée.
  • Peine de mort
La nuit du 26 juin marque la 18ème Nuit des Veilleurs. Une chaîne de prière œcuménique en soutien aux victimes de torture, pour lesquelles l’ACAT-France se mobilise tout au long de l’année en relayant pétitions, rapports et témoignages.
Le 26 juin marque la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture. Ils sont condamnés à la peine de mort, poursuivis dans des procès injustes, leurs droits et libertés sont niés. Ils sont journalistes, avocats, parfois simples étudiants. Ils ont besoin de vous ! L'ACAT-France vous invite à entrer en veille pour soutenir, aux quatre coins du monde, les victimes de la torture.

Ressources.

Aucune ressource pour ce pays