Logo du don par sms

NOUVEAU : Don par SMS au 92030

Vous pouvez désormais faire un don par SMS à l’association en envoyant au 92 030 le mot-clé ACAT5 pour 5€, ACAT10 pour 10€, ACAT15 pour 15€, ou ACAT20 pour 20€.
  • Communiqué

Pas d’asile sans accueil digne : non à la privation des conditions matérielles d’accueil pour les personnes demandeuses d’asile.

  • Droit d'asile

Sur tout le territoire français, des milliers de personnes demandeuses d’asile en très grande précarité dorment à la rue, font la queue devant les distributions alimentaires, défilent dans les permanences associatives. Elles sont des centaines en Île-de-France.

Et pourtant, selon la directive européenne Accueil (1), les pays membres de l’Union Européenne ont l’obligation de garantir un niveau de vie digne à tous les demandeur·se·s d’asile sur leur territoire. En France, cette obligation se concrétise par l’attribution de conditions matérielles d’accueil (CMA) : une allocation mensuelle (2), un hébergement décent et un accompagnement administratif et juridique.

Ces conditions essentielles permettent uniquement de garantir un minimum vital aux personnes. Malgré cela, la loi française prévoit de nombreux cas de privation totale des conditions matérielles d’accueil en contradiction avec le droit européen.
Cette pratique punitive et arbitraire met les personnes dans une situation de détresse extrême, elle sanctionne les personnes en portant atteinte à leur dignité.

La France a été condamnée par la CEDH (Cour européenne des Droits de l’Homme) en juillet 2020 (3) pour les « conditions d’existence inhumaines » des personnes demandeuses d’asile qui l’avaient saisie. La Cour a conclu que les autorités françaises étaient responsables « des conditions dans lesquelles les requérants s’étaient trouvés pendant des mois, vivant dans la rue, sans ressources, […] ne disposant d’aucun moyen
de subvenir à leurs besoins essentiels […]».

Or, malgré cette condamnation au plus haut niveau, la France continue de manquer à ses obligations, contraignant un nombre considérable de demandeur·se·s d’asile à dormir à la rue sans qu’aucun de leurs besoins essentiels ne soient satisfaits.
Nos associations demandent à la France de tenir compte de sa condamnation par la CEDH et de donner les CMA à toute personne en demande d'asile, indispensables à leur survie quotidienne.

Les personnes en demande d’asile privées de leurs CMA et accompagnées au sein de nos associations témoignent de leurs difficultés : retrouvez les vidéos sur la playlist Youtube de Dom’Asile “Pas d’asile sans accueil digne” https://youtube.com/playlist?list=PLam3Zs1q2stJhpcU7gHYcuqc8_szyRhua

 

3 CEDH, 5e sect., 2 juill. 2020, N.H. et autres c. France, nos 28820/13, 75547/13 et 13114/15.
2 Les demandeur·se·s d’asile n’ont plus le droit de travailler depuis 1991.
1 Directive 2013/33/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 établissant des normes pour l’accueil des personnes
demandant la protection internationale.

Télécharger le communiqué 

Partager l'article :

S'abonner à la newsletter.

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Merci, votre inscription est confirmée.

Les dernières actualités.

Les actions que nous menons avec vous au quotidien permettent de changer des vies.

Pour la vie de chacun, nous pouvons tous agir ! 

La conférence « Asie sous influence, Asie sous résistance », coorganisée par l’ACAT-France revient pour sa deuxième édition le 22 novembre à l’Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris. ONG, chercheur·ses et artistes y croiseront leurs regards sur les défis écologiques et humains auxquels fait face le continent asiatique. La conférence « Asie sous influence, […]

Le 5 novembre 2025, la Haute Cour de Kuala Lumpur a rendu un verdict historique reconnaissant le pasteur Raymond Koh comme victime d’une grave injustice. Le gouvernement malaisien sera contraint de verser des dédommagements jusqu’à ce qu’il soit retrouvé.
L’ACAT-France lance un nouveau moyen de soutien pour faciliter l'engagement citoyen : le don par SMS. En envoyant au 92030 le mot-clé ACAT suivi du chiffre 5,10,15 ou 20 selon le montant du don souhaité, chacun peut contribuer en quelques secondes à la lutte contre la torture en quelques secondes seulement.