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Hommage à Robert Badinter, infatigable défenseur de l’abolition de la peine de mort.

  • Peine de mort

Robert Badinter était un précurseur. Quand il porte la voix de l’abolition de la peine de mort en 1981, la France est le 28e pays du monde à franchir ce pas immense pour la dignité humaine, le 4e au sein de la Communauté européenne de l’époque.

En tant qu’ONG chrétienne de défense des droits de l’Homme, la nouvelle de son décès nous bouleverse. Nous rendons aujourd’hui hommage au grand artisan de l’abolition qu’il était.

Nous continuerons à porter l’espoir de l’abolition pour un monde sans torture ni peine de mort.

« Demain, grâce à vous, la justice française ne sera plus une justice qui tue. »

– Robert Badinter, le 17 septembre 1981 devant l’Assemblée nationale.

Dans les pas de Robert Badinter

Lorsque Robert Badinter fait voter l’abolition, l’ACAT-France a 7 ans d’existence. Son engagement pour les droits de l’Homme prend alors un nouveau tournant : porter l’abolition universelle de la peine de mort

« L’ACAT-France a eu l'honneur de collaborer avec monsieur Badinter et, en cette journée sombre, nous honorons sa mémoire, mais aussi ses valeurs, ses convictions, son engagement et sa force qui sont pour nos membres une source d'inspiration qui continue à nous nourrir. Nous redoublerons nos efforts pour un monde sans torture ni peine de mort, où le droit d'asile est respecté. Que son héritage guide notre quête de justice. »

– Yves Rolland, président de l’ACAT-France.

Abolition de la peine de mort en France et à l’international

Aujourd’hui, le chemin ouvert par Robert Badinter a permis de changer la face du monde. La peine de mort apparaît de plus en plus comme un héritage du passé. 113 pays l’ont abolie pour tous les crimes, 9 pour les crimes commis en temps de paix, et une quarantaine d’autres ne l’ont plus mis à exécution depuis dix ans.

Mais l’actualité nous rappelle que l’abolition n’est jamais un acquis et elle doit se gagner dans les esprits. C’est le cas actuellement en République démocratique du Congo où les exécutions pourraient reprendre à la demande du ministre de la Défense, après un moratoire de 20 ans.

La peine de mort est une peine inhumaine. Aucune étude n’a su démontrer qu’elle était dissuasive. Au contraire, elle est discriminatoire et meurtrit toute la société.

L’ACAT-France s’engage pour faire reconnaître la peine de mort comme un acte de torture, ce qui la rendrait illégale en vertu des traités internationaux relatifs aux droits de l’Homme.

Télécharger le communiqué de presse.

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