Filtrer par :

Depuis la proclamation de l'état d'urgence sanitaire, les défenseurs des droits humains et les journalistes sont gravement menacés, discrédités et entravés. L'ACAT demande aux autorités mexicaines l'adoption immédiate de mesures concrètes urgentes pour garantir leur sécurité et l'exercice de leur mission indispensable.
L'ACAT dénonce les agissements illégaux du renseignement militaire colombien à l'encontre d'au moins 130 défenseurs des droits humains, dirigeants sociaux, opposants politiques, signataires de l'accord de paix, magistrats et journalistes. Des garanties doivent être apportées pour protéger les personnes visées et empêcher que de telles pratiques ne se répètent.
Dès le début du mois de mars, la Haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies a tenu à affirmer haut et fort que dans une période comme celle que nous connaissons, « les droits de l’homme doivent être au cœur des décisions ». Le sacrifice de nos droits et libertés ne nous aidera pas à résoudre la crise sanitaire. C’est au contraire en les réaffirmant que nous la surmonterons dignement.
  • Détention arbitraire
  • Disparitions forcées
  • Droit d'asile
  • Justice et impunité
  • Maintien de l’ordre
  • Peine de mort
  • Torture
  • Violences policières
Face aux carences de l’État dans la protection des personnes les plus précaires à la rue ou mal logées, neuf associations ont saisi en urgence le Conseil d’État. Mais le Conseil d’État a rejeté, jeudi 2 avril, la saisine de la Fédération nationale droit au logement, la Ligue des droits de l’Homme, l’association Élu/es contre les violences faites aux femmes, Utopia 56, Droits d'Urgence, le Gisti, l'Action chrétienne contre la torture et l’association KÂLÎ.
ACAT-France, ALQST, Campaign Against Arms Trade (CAAT), Gulf Centre for Human Rights (GCHR) et MENA Rights Group saluent la décision de l'Allemagne de prolonger son embargo sur les armes à destination de l'Arabie Saoudite et appellent les autres gouvernements à suivre son exemple, alors que la guerre du Yémen marque sa cinquième année. En outre, les organisations demandent aux autorités allemandes de l'étendre en y incluant l'interdiction d'exporter des pièces détachées et des composants et en suspendant les ventes d'armes à toutes les parties au conflit.
Le 26 mars 2015, l’Arabie saoudite à la tête d’une coalition internationale, lançait une intervention militaire au Yémen. En cinq ans, le conflit a fait plus de 100 000 morts, dont 12 000 civils tués lors d’attaques. L’ACAT, avec d’autres ONG, appelle à une mobilisation en ligne pour dénoncer la poursuite des ventes d’armes européennes à la coalition menée par l’Arabie saoudite.
En avril 2015, la Police d’intervention rapide débarque au campement de l’église évangélique du pasteur José Julino Kalupeteka, accusé de pratiques sectaires. Son interpellation tourne au massacre de fidèles. Cinq ans plus tard, les forces de l’ordre impliquées dans ces graves violations des droits humains n’ont toujours pas été jugées.
Le chanteur Kizito Mihigo est mort. Voilà notre seule certitude. Ce fervent chrétien, très connu dans son pays pour ses chants religieux, avec qui l’Acat-France était en contact depuis septembre 2019, souhaitait quitter le Rwanda, où il ne pouvait plus vivre de sa musique. Il s’était attiré la haine du gouvernement rwandais en mars 2014 à cause d’une chanson « Igisobanuro cy’urupfu » - L’explication de la mort (1) - où il abordait à demi-mot les crimes commis contre les Hutus par le régime de Paul Kagamé.
  • Détention arbitraire
  • Justice et impunité
  • Torture
Kizito Mihigo, chanteur chrétien très connu au Rwanda, est mort à l’âge de 38 ans alors qu’il était sous la responsabilité des autorités rwandaises. Ces dernières ont indiqué, dans une déclaration, qu’il s’était suicidé dans sa cellule au sein du commissariat de police de Remera à Kigali, capitale du Rwanda. Son corps sans vie aurait été retrouvé le 17 février au matin. Ni le rapport d’enquête ni le rapport d’autopsie n’ont été rendus publics. Kizito Mihigo se savait en danger et souhaitait fuir le Rwanda pour vivre en Europe. L’ACAT-France appelle à l’ouverture d’une enquête indépendante sur sa mort suspecte.
L’annonce de la tenue du référendum constitutionnel et des élections législatives le 1er mars 2020 a exacerbé les tensions au sein de la société guinéenne. Les violences à l’encontre des leaders de la société civile et des partis politiques, réunis au sein du Front National de Défense de la Constitution (FNDC), redoublent. Nous appelons les partenaires internationaux à plus de fermeté pour que la Guinée respecte les droits humains et reconnaisse que les élections ne peuvent se tenir dans le contexte actuel.
  • Détention arbitraire
  • Justice et impunité
  • Maintien de l’ordre

S'abonner à la newsletter.

Recevez nos actualités et restez informés de nos actions et de nos événements en vous inscrivant à notre newsletter.