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Dans son discours d’investiture, le 24 janvier 2019, le président Félix Tshisekedi a promis « la réhabilitation et la consolidation d’un État de droit ». De nombreux Congolais attendent que le gouvernement s’engage véritablement dans la lutte contre l’impunité.
4 jours avant la commémoration des 10 ans de Gdeim Izik, la cour de cassation a étudié le 4 novembre 2020 le cas des 19 prisonniers restants du groupe de Gdeim Izik, en vue d’une décision le 25 novembre.
La Cour de cassation marocaine doit délibérer le 25 novembre sur l’affaire des prisonniers de Gdeim Izik. Arrêtés lors du démantèlement d’un camp de manifestants sahraouis le 8 novembre 2010, ces 19 Sahraouis sont détenus depuis lors. Une détention arbitraire de 10 années, prononcée suite à un procès inéquitable et malgré des allégations de torture. L’ACAT demande depuis des années leur libération en raison des irrégularités ayant entaché toute la procédure, privant de toute légitimité les condamnations prononcées. Elle réitère son appel à un jugement équitable.
Le 10 novembre 2020, la Cour de justice de la CEDEAO a condamné l'Etat guinéen pour le massacre commis à Zoghota, en Guinée-forestière, dans la nuit du 3 au 4 août 2012 au cours duquel six citoyens ont été tués par les balles de forces de défense et de sécurité, qui avaient attaqué le village.
Le 8 novembre 2020, 19 des militants sahraouis arrêtés à la suite du démantèlement du campement de Gdeim Izik auront passé dix années en prison. Une détention arbitraire, prononcée suite à un procès inéquitable et des allégations de torture. L’ACAT-France et l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme (partenariat FIDH-OMCT) demandent leur libération, ainsi que des enquêtes indépendantes sur les allégations de tortures subies.
A la suite d’une réunion avec le Ministre congolais des droits humains, au cours de laquelle il a évoqué une série d’activités de plaidoyer en préparation pour dénoncer l’impunité d’un haut responsable militaire ayant récemment pris ses fonctions de commandement à Kisangani, Dismas Kitenge – Président du Groupe Lotus – a reçu des menaces de mort via des appels téléphoniques depuis début septembre 2020.
Documenter, poursuivre, réparer. Les principes de la lutte contre l’impunité sont excessivement difficiles à mettre en place. Déclinaison en RDC, où leur application s’apparente à un combat de longue haleine dix ans après la publication du rapport Mapping qui a répertorié 617 violations graves pouvant être qualifiées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Un article à retrouver dans notre magazine, Humains.
En République démocratique du Congo (RDC), la société civile se bat depuis le début des années 1990 pour que les responsables des exactions commises sur le territoire congolais soient punis et que les victimes puissent commémorer leurs morts. Un article à retrouver, avec d'autres, dans notre magazine Humains !
Il y a dix ans, le 1er octobre 2010, le Haut-commissariat aux droits de l’homme des Nations unies (HCDH) rendait public le « Rapport Mapping », un inventaire de 617 incidents violents commis entre 1993 et 2003 en République démocratique du Congo (RDC) et ayant occasionné des violations graves des droits humains. Cette publication avait alors fait naitre au sein de la société civile congolaise l’espoir de procédures judiciaires contre les bourreaux de cette période tourmentée. Dix années après, les victimes attendent encore que les responsables de ces exactions soient jugés.
Il y a dix ans, le 1er octobre 2010, le Haut-commissariat aux droits de l’homme des Nations unies (HCDH) rendait public le Rapport Mapping, un inventaire de 617 incidents violents commis entre 1993 et 2003 en République démocratique du Congo (RDC) ayant occasionnés de graves violations des droits humains. La publication de ce rapport aurait dû être un moment clé pour lutter contre l'impunité dans le pays. Au lieu de cela, le contenu du rapport et ses recommandations ont été enterrés.