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Alors qu’une crise post-électorale menaçait à nouveau d’éclater au Gabon après le scrutin du 26 août, et que l’armée a renversé Ali Bongo Ondimba, les stigmates de la précédente élection ne sont toujours pas effacés, et la justice n’est jamais passée. En instrumentalisant la CPI, le pouvoir de Libreville a gagné du temps grâce au silence complice de la communauté internationale. Retour en deux épisodes sur un crime impuni.
  • Disparitions forcées
  • Justice et impunité
Le 30 août marque la Journée internationale des victimes de disparition forcée, c’est-à-dire l’enlèvement d’une personne par un agent de l’État ou avec son consentement. Pour les victimes, dont on ignore la localisation, et dont la situation est niée par l’État en cause, c’est une violation très grave de leurs droits. Quant à leurs proches, obtenir justice est un parcours semé d’embuches. Portrait de la famille Muñoz, au Mexique, dans un pays qui compte plus de 100 000 victimes.
10 ans après le massacre de Rabaa, durant lequel plus de 1 000 personnes ont été tuées par les forces de sécurité, l’Égypte d’Abdel Fatah El-Sissi s’est enfoncée dans une inquiétante dérive autoritaire. Surveillance de masse, disparitions forcées, détentions arbitraires, procès inéquitables, condamnations à mort... tandis que ceux qui ont ordonné d’ouvrir le feu n’ont toujours pas répondu de leurs actes. L'ACAT-France se joint à la commémoration collective et demandent que les responsales soient enfin traduits en justice.
  • Détention arbitraire
  • Disparitions forcées
  • Justice et impunité
  • Peine de mort
  • Torture
Disparu le 7 août 2019, après avoir été transféré d’une installation militaire de Buea vers Yaoundé, le journaliste Samuel Wazizi meurt, semble-t-il, le 17 août à l’hôpital dans des circonstances encore non élucidées. Samuel Wazizi avait dit craindre des représailles du fait des critiques publiques envers les autorités à propos de leur gestion de la crise anglophone.
  • Détention arbitraire
  • Disparitions forcées
  • Torture
Installés dans la région du Xinjiang, les Ouïghours sont l'une 56 ethnies officiellement reconnues par la République populaire de Chine. Pourtant, malgré cette officialisation, ils font l’objet de répressions de la part des autorités, fondées sur cette seule appartenance ethnique. Des crimes contre l’humanité, continuellement niés par les autorités chinoises.
Le 16 octobre aura lieu le 20ème congrès du Parti Communiste Chinois (PCC), dont l’objectif est de désigner les dirigeants de la Chine pour cinq ans. Sauf évènement inattendu, Xi Jinping devrait être reconduit à son poste de secrétaire général du Parti pour un troisième mandat, après déjà presque dix ans de présidence. L'occasion de revenir sur son bilan en matière de droits humains, entre des arrestations arbitraires de la société civile et des crimes contre l’humanité commis envers les Ouïghours.
Le 30 août marque la Journée internationale des victimes de disparition forcée. Protection contre la torture ou les traitements cruels, inhumains ou dégradants, droit à un procès équitable, libertés d’opinion, d’expression ou de manifestation : derrière chaque disparition, ce sont autant de graves atteintes aux droits humains qui mettent en péril l’État de droit. L’ACAT&#8209France décide cette année de mettre en lumière le cas du Sri Lanka, où jusqu’à 100 000 personnes seraient toujours portées disparues. Retour sur un fléau qui mine la société sri lankaise d’après-guerre civile.
Alors que des milliers de familles sont toujours victimes de disparitions forcées, la République du Congo doit ratifier au plus vite la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées
Le 30 août commémore la Journée internationale des victimes de disparition forcée*, en soutien aux personnes victimes de disparitions commises par des agents de l’État. Violation flagrante de plusieurs libertés fondamentales, l’ACAT-France rappelle à cette occasion le droit pour toute personne de ne craindre aucune persécution.
Cela faisait plus d’un an que Chen Qiushi était porté disparu. Le 6 février 2020, après avoir informé pendant plusieurs semaines via les réseaux sociaux la Chine et le reste du monde sur ce qu’il se passait à Wuhan, épicentre de l’épidémie du Covid-19, il n’avait plus reparu. Aujourd’hui, un de ses proches amis révèle la bonne nouvelle : vivant et en bonne santé, il serait placé sous résidence surveillée dans la ville de Qingdao, au domicile de ses parents. L’ACAT-France, qui s’est ardemment mobilisée pour sa libération, se réjouit malgré la vigilance à laquelle appellent les déclarations prudentes de son camarade.

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