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L’année dernière, la France était condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour avoir enfermé pendant 11 jours une mère et son bébé de 4 mois au centre de rétention du Mesnil Amelot et leur avoir infligé un traitement inhumain et dégradant.
Le 5 juillet 2022 à 14h, trois défenseurs des droits humains membres du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), dont deux sont également membres de Tournons La Page Guinée (TLP-Guinée), ont été violemment arrêtés et traînés de force dans des véhicules pick-ups par la deuxième Brigade de Répression du Banditisme (BRB).
  • Détention arbitraire
  • Violences policières
Sultana Khaya, présidente de la Ligue pour la défense des droits de l’Homme et contre le pillage des ressources naturelles, retenue abusivement par les autorités marocaines depuis le mois de novembre 2020 dans sa résidence et victime d’agressions sexuelles à répétition, a été libérée le 1er juin dernier.
Derrière les murs des prisons, dans les sous-sols du pouvoir, à l’abri des regards, des hommes et des femmes sont séquestrés, humiliés, affamés, battus afin de briser leur volonté de défendre un droit fondamental : la liberté d’expression et d’information. À l'occasion de la journée internationale de soutien au victimes de la torture le 26 juin, soutenons celles et ceux qui, pour avoir simplement exercé leur droit fondamental, sont victimes des pires injustices dans leur pays.
L’avocat franco-palestinien Salah Hamouri est détenu depuis 3 mois par les autorités israéliennes, sans avoir été jugé, ni même inculpé. Une audience doit se tenir dans une semaine, le 6 juin, pour décider de son maintien ou non en détention administrative. Nous lançons cet appel aux côtés de ses proches pour demander sa libération.
Après la libération, il y a quelques jours, de Marcelino Ruiz, l'ACAT-France apprend avec beaucoup de satisfaction la libération d'Abraham et German López Montejo. Membres eux aussi de la communauté indigène tzotzil, ils avaient été arrêtés arbitrairement et soumis à la torture pour avouer sous la contrainte un meurtre qu'ils n'avaient pas commis.
Défenseur des droits humains à Taïwan, Lee Ming-Che avait été reconnu coupable de « subversion de l’État » en novembre 2017. Après avoir été détenu au secret pendant plus de huit mois, puis condamné à cinq ans de prison, il est enfin rentré libre à Taïwan.
Membre de la communauté indigène tzotzil, Marcelino Ruiz était victime d'une procédure inique lancée à son encontre par les autorités du Chiapas, au Mexique. Un groupe d'experts des Nations unies avait qualifié sa détention d'arbitraire.
Yu Wensheng avait été formellement inculpé pour « subversion » , une accusation qui visait surtout son engagement en faveur des droits humains. Son calvaire a pris fin.
Sortis le 21 janvier au soir, Mira Angoung, Etienne Ntsama, Moussa Bello et Tehle Membou, tous les quatre activistes au sein du collectif Stand Up For Cameroon, purgeaient une peine de prison à la suite de leur arrestation, le 18 octobre 2020. Ils avaient été condamnés parle tribunal militaire de Doula pour « tentative de complot, conspiration de révolution et d’insurrection ». Une accusation fondée sur aucune preuve, visant principalement à taire leur engagement citoyen pacifique.

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