L'ACAT-France et la Coalition mondiale contre la peine de mort appellent tous les pays qui appliquent encore la peine de mort à imposer un moratoire sur les condamnations à mort et les exécutions au motif qu'il est impossible de maintenir des procès équitables et une représentation juridique équitable pendant la pandémie du COVID-19.
En juin 1989, des centaines voire des milliers de citoyens qui manifestaient pacifiquement pour la démocratie ont péri sous les chars de l’Armée populaire de Chine autour de la place Tiananmen de Pékin et en province. Une génération plus tard, les graines semées par ces étudiants martyrs ont germé à Hong Kong, où la jeunesse se mobilise face au danger de l’autoritarisme.
Une coalition de collectifs et associations dépose un référé liberté pour demander un accès à l’eau et à l’hygiène, une mise à l’abri inconditionnelle, et l'arrêt des démantèlements sauvages pour les exilés vivant sur les campements du canal Saint Denis.
Si la décision rendue ce 13 mai 2020 par la Cour d’appel de Lyon ne va pas jusqu’à remettre en question le système de l’asile en France, elle marque cependant une nouvelle victoire pour ceux qui s’engagent auprès des migrants et vient consolider le principe de fraternité tel que reconnu par le conseil constitutionnel en juillet 2018. C’est l’occasion pour l’ACAT de revenir sur une interview que Cédric Herrou nous avait accordé le 13 mars dernier, suite à l’audience.
Depuis la proclamation de l'état d'urgence sanitaire, les défenseurs des droits humains et les journalistes sont gravement menacés, discrédités et entravés. L'ACAT demande aux autorités mexicaines l'adoption immédiate de mesures concrètes urgentes pour garantir leur sécurité et l'exercice de leur mission indispensable.
L'ACAT dénonce les agissements illégaux du renseignement militaire colombien à l'encontre d'au moins 130 défenseurs des droits humains, dirigeants sociaux, opposants politiques, signataires de l'accord de paix, magistrats et journalistes. Des garanties doivent être apportées pour protéger les personnes visées et empêcher que de telles pratiques ne se répètent.
Âgée de 86 ans, malade et ciblée par le harcèlement constant de la police, la mère du journaliste emprisonné Huang Qi n’a qu’un seul souhait : revoir son fils avant de mourir.
Du 6 au 8 mai 2020 s’est tenue une série d’audiences dans l’affaire Ho Duy Hai, qui avait été condamné à mort en 2008. Les juges de la Cour suprême à Hanoï devaient déterminer si les vices de procédure et irrégularités ayant entaché la condamnation de Hai étaient avérées et décider de prononcer ou non l’annulation de cette dernière. Ils ont finalement décidé de confirmer le verdict original.
Le Conseil d’État a donné raison aux sept associations et au Défenseur des droits. Il a ordonné la réouverture des GUDA dans un délai de 5 jours, en priorité pour les personnes plus vulnérables.
Le 27 avril 2020, Wang Quanzhang a enfin pu retrouver son épouse et son fils à leur domicile pékinois, après quatre ans et demi de détention, dont trois années au secret, deux semaines de quarantaine et une semaine d’assignation à résidence à 400km de sa famille.