Libérez Alexandre Ibacka Dzabana et Christ Dongui !

Alexandre Ibacka Dzabana – coordonnateur de la Plateforme congolaise des ONG des droits humains et de la démocratie – et Christ Dongui – vice-président de l’association Ras-le-bol – sont détenus de manière arbitraire à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Brazzaville depuis trois mois. Poursuivis pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État », sans éléments tangibles ni preuves à l’appui, leur placement en détention doit cesser au nom de la liberté d’opinion et d’expression pacifique.
Oumar Sylla, un militant, condamné en appel à trois ans de prison ferme à l’issue d’un procès expéditif

Le militant Oumar Sylla – alias Foniké Menguè – coordinateur de la mobilisation du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) et coordinateur adjoint de Tournons la page (TLP-Guinée), a été condamné le 10 juin 2021, lors de son procès en appel, à trois ans de prison ferme pour « communication et divulgation de fausses informations, menaces notamment de violences ou de mort ». L’ACAT-France dénonce cette condamnation arbitraire qui atteste, une fois de plus, de la criminalisation grandissante en Guinée de l’exercice pacifique des libertés d’expression et de manifestation par les autorités en place.
Il est temps de libérer Germain Rukuki !

Le défenseur des droits humains Germain Rukuki, ancien membre de l’ACAT-Burundi, attend avec impatience en prison que la Cour d’appel burundaise de Ntahangwa annonce un verdict concernant son affaire. Cela fait maintenant plus de deux mois que cette juridiction aurait dû rendre son verdict. Ce retard démontre une fois de plus l’absence de procédure régulière dans ce dossier. Il est temps que justice soit rendue et que Germain Rukuki retrouve la liberté !
Bientôt deux ans de détention arbitraire pour Ramy Shaath

Cela fera bientôt deux ans que le défenseur des droits humains égypto-palestinien Ramy Shaath, arrêté le 5 juillet 2019 est en détention provisoire. Ce mois de juin doit être celui de toutes les mobilisations pour obtenir sa libération avant qu’il ne soit formellement inculpé ou reversé arbitrairement dans une autre affaire judiciaire.
Nécessité d’enquêtes impartiales et indépendantes concernant la répression de diverses manifestations

Au moins neuf personnes ont été tuées par balles à Ndjamena, la capitale du Tchad, et dans le sud du pays, à Moundou, le 27 avril 2021 lorsque les forces de défense et de sécurité tchadiennes ont réprimé, faisant un usage excessif de la force létale, les manifestations pacifiques du mouvement Wakit Tama (« l’heure est venue en arabe »). Les autorités tchadiennes doivent enquêter puis traduire en justice les responsables de ces homicides et veiller à ce que cela ne se reproduise plus.
Le défenseur Hassanna Abba agressé par la police marocaine

Alors que les attaques et représailles envers les défenseur.es sahraoui.es se multiplient depuis la fin du cessez-le-feu le 13 octobre 2020, Hassanna Abba a été victime d’une attaque ce samedi 8 mai.
Détention arbitraire d’un blogueur camerounais

Paul Chouta, blogueur camerounais, est en prison depuis le 28 mai 2019 dans une affaire de « diffamation et de propagation de fausses nouvelles ».Cela fait maintenant près de deux ans que Paul Chouta est maintenu en détention provisoire dans la prison surpeuplée de Kondengui à Yaoundé. Son procès, en cours, est régulièrement ajourné. Les autorités lui refusent toute liberté provisoire de manière arbitraire.
Détention arbitraire d’un militant de la société civile

Le Dr Alexandre Ibacka Dzabana – coordonnateur de la Plateforme congolaise des ONG des droits humains et de la démocratie – est détenu à Brazzaville, depuis son enlèvement survenu le 11 mars 2021. Le 6 avril 2021, après plusieurs semaines de détention au secret au sein des locaux de la Centrale d’intelligence et de la documentation (CID), il a été présenté devant le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Brazzaville puis placé sous mandat de dépôt à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Brazzaville pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État ». Sa période de garde à vue au sein de la CID ayant dépassée la durée légale, qui est de 5 jours maximum selon l’article 48 du Code de procédure pénale, sa détention arbitraire est devenue illégale du fait du dépassement du délai légal.
Deux lanceurs d’alerte condamnés à mort !

Messieurs Navy Malela Mawani et Gradi Koko Lobanga, deux lanceurs d’alerte congolais, anciennement employés par Afriland First Bank (AFB) à Kinshasa, ont appris, le 25 février 2021, par voie de presse, qu’ils avaient été condamnés à mort. Ayant fui leur pays pour garantir leur sécurité, ils n’étaient pas en RDC au moment de leur procès et n’en avaient pas eu connaissance. Ces deux anciens membres du service d’audit interne avaient fourni, à deux ONG spécialisées, des informations importantes sur un réseau de blanchiment d’argent au sein de leur banque.
Halte à la répression des défenseurs des droits humains et des journalistes !

Le 2 février 2021, la Cour suprême du Burundi a rendu public un arrêt qui aurait été prononcé le 23 juin 2020 condamnant douze défenseurs des droits humains et journalistes burundais en exil – dont le Président de l’ACAT-Burundi – à des peines de prison à perpétuité pour « insurrection » et « organisation d’un coup d’Etat ».