Salah Hamouri, à nouveau placé en détention administrative

Les forces de sécurité israélienne ont à nouveau placé en détention administrative Salah Hamouri pour une durée de trois mois reconductible alors qu’il est toujours sous la menace d’une expulsion de sa terre natale en raison de la révocation de sa résidence à Jérusalem.

Alors que les Jeux Olympiques de Pékin s’ouvrent, n’oublions pas Ding Jiaxi, emprisonné depuis 2 ans sans procès !

Au moment où le monde a les yeux braqués sur les Jeux Olympiques d’hiver de Pékin, la famille de Ding Jiaxi attend toujours sa libération. Arrêté en décembre 2019 pour le simple fait de s’être réuni à Xiamen avec d’autres militants et avocats pour parler d’une Chine nouvelle, démocratique, Ding Jiaxi est toujours détenu, avec beaucoup d’autres, au moment de la cérémonie d’ouverture des JO d’hiver.

Zhang Zhan va mourir

Arrêtée en mai 2020 et condamnée quelques mois plus tard à quatre années d’emprisonnement pour le seul fait d’avoir voulu informer ses concitoyens sur la situation à Wuhan lors du pic de la pandémie de Covid-19, Zhang Zhan est détenue dans une prison de Shanghai dans des conditions inhumaines depuis plus de 18 mois. Sa vie est aujourd’hui en danger.

A quand des enquêtes pour établir la vérité et la justice sur les cas de disparitions forcées ?

Dans une interview mise en ligne le 14 juillet 2021 sur RFI, le président burundais Evariste Ndayishimiye affirme qu’il n’y a pas de disparition forcée au Burundi : « À ce que je sache, il n’y a pas de disparitions au Burundi. Sinon, vous me diriez : Telle personne est disparue ». En réalité depuis 2015, un nombre important de citoyens burundais – dont des militants de la société civile et des opposants – ont disparu sans laisser de traces après avoir été arrêtés par des agents de l’Etat. Les autorités burundaises n’ont pour l’instant aucune volonté politique de procéder à de véritables enquêtes pouvant établir la vérité sur ces crimes et rendre justice aux victimes et à leurs proches.

Où en sont les enquêtes concernant la répression des manifestations d’avril et de mai 2021 ?

Au moins 16 personnes ont été tuées par balles à N’Djamena et Moundou lors de la répression de plusieurs manifestations interdites par les autorités entre le 27 avril et le 19 mai 2021. Le 27 avril, le Président Emmanuel Macron a condamné « avec la plus grande fermeté la répression ». Face à l’absence d’enquêtes indépendantes et impartiales sur ces événements au Tchad, la France doit se mobiliser pour que vérité et justice soient apportées aux victimes.

Où est Mohamed Lamine Haddi ?

Mohamed Lamine Haddi a conduit une grève de la faim de 69 jours pour protester contre ses conditions de détention, mais les autorités marocaines y ont mis fin le 22 mars dernier en le nourrissant de force. Malgré son état de santé très dégradé, il n’a pas reçu le suivi médical nécessaire et sa famille est sans nouvelles de lui depuis le 9 avril 2021, ce qui laisse craindre le pire.

Libérez Alexandre Ibacka Dzabana et Christ Dongui !

Alexandre Ibacka Dzabana – coordonnateur de la Plateforme congolaise des ONG des droits humains et de la démocratie – et Christ Dongui – vice-président de l’association Ras-le-bol – sont détenus de manière arbitraire à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Brazzaville depuis trois mois. Poursuivis pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État », sans éléments tangibles ni preuves à l’appui, leur placement en détention doit cesser au nom de la liberté d’opinion et d’expression pacifique.

Oumar Sylla, un militant, condamné en appel à trois ans de prison ferme à l’issue d’un procès expéditif

Le militant Oumar Sylla – alias Foniké Menguè – coordinateur de la mobilisation du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) et coordinateur adjoint de Tournons la page (TLP-Guinée), a été condamné le 10 juin 2021, lors de son procès en appel, à trois ans de prison ferme pour « communication et divulgation de fausses informations, menaces notamment de violences ou de mort ». L’ACAT-France dénonce cette condamnation arbitraire qui atteste, une fois de plus, de la criminalisation grandissante en Guinée de l’exercice pacifique des libertés d’expression et de manifestation par les autorités en place.

Il est temps de libérer Germain Rukuki !

Le défenseur des droits humains Germain Rukuki, ancien membre de l’ACAT-Burundi, attend avec impatience en prison que la Cour d’appel burundaise de Ntahangwa annonce un verdict concernant son affaire. Cela fait maintenant plus de deux mois que cette juridiction aurait dû rendre son verdict. Ce retard démontre une fois de plus l’absence de procédure régulière dans ce dossier. Il est temps que justice soit rendue et que Germain Rukuki retrouve la liberté !