L’état de santé de Zhang Zhan est toujours inquiétant : ne l’oublions pas !

Zhang Zhan est une journaliste indépendante, avocate et défenseuse des droits humains, détenue arbitrairement depuis mai 2020, pour le seul fait d’avoir exercé sa liberté d’expression en informant ses concitoyens de la réalité de la situation à Wuhan, lors du pic de la pandémie de Covid-19. D’abord portée disparue, elle a été officiellement inculpée en septembre 2020 et condamnée quelques mois plus tard à une peine de quatre ans de détention. Il y a un an, l’ACAT-France se mobilisait pour obtenir sa libération immédiate, d’autant que sa vie était en danger en raison de ses conditions de détention. Aujourd’hui, son état de santé reste inquiétant. Ne l’oublions pas.

Les Ouïghours, victimes de crimes contre l’humanité

Selon l’ONU, les Ouïghours sont victimes de violations massives de leurs droits fondamentaux, de crimes contre l’humanité. Toutefois, les autorités chinoises n’ont cessé de nier les répressions systémiques dont ils font l’objet.

Condamné à mort à l’issue d’un procès non équitable

Joseph Mwamba Nkongo est l’une des nombreuses personnes condamnées à mort en République démocratique du Congo (RDC). Bien que ce pays n’ait plus exécuté la moindre personne depuis 2003, il continue de condamner régulièrement des personnes à la peine capitale. Depuis décembre 2021, Joseph Mwamba Mwamba fait partie des plus de 500 personnes détenues dans les « couloirs de la mort » de ce pays et attend son exécution, sans en connaître la date.

Détention de deux militants d’une organisation étudiante : la jeunesse srilankaise opprimée

L’Inter-University Student Federation (IUSF) est la plus grande organisation étudiante du Sri Lanka, grâce à une confédération de près de 70 syndicats. Le 18 et août 2022, trois de ses membres ont été arrêtés pour avoir simplement et pacifiquement participé à des manifestations. La police a fait un usage disproportionné de la force à leur encontre, en utilisant notamment du gaz lacrymogène, des canons à eau et des matraques. Depuis, deux d’entre eux sont toujours détenus, en application de la loi de Prévention contre le terrorisme (Prevention of Terrorism Act (PTA), en anglais).

Trois ans de détention arbitraire pour Mohamed el-Baker

Le 29 septembre 2022 marquait les trois ans de détention arbitraire de Mohamed el-Baker. Poursuivi dans plusieurs affaires montées de toutes pièces, il a été condamné pour l’une d’elle à quatre ans et ne sera libérable qu’en janvier 2026. Sa famille demande au président al-Sissi de le gracier.

Huang Xueqin, doublement condamnée pour avoir défendu les droits des femmes

Huang Xueqin est une journaliste et militante féministe : elle a notamment lancé le mouvement #MeToo en Chine. Pour cette raison, et pour avoir publié à l’époque des écrits sur les manifestations pro-démocratie à Hong Kong, elle a déjà fait l’objet d’une première détention en 2019. Elle a de nouveau été arrêtée il y a un an et est depuis détenue arbitrairement, accusée d’« incitation à la subversion de l’État ».

Salman al-Awdah : cinq ans de détention à l’isolement

Arrêté le 10 septembre 2017, cela fait cinq ans qu’il est arbitrairement détenu. Depuis septembre 2018, les audiences de son procès ne cessent d’être reportées tandis que le procureur continue de requérir la peine de mort contre al-Awdah.

Détention arbitraire de deux leaders d’un mouvement pro-démocratie

Oumar Sylla – coordinateur du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), coordinateur adjoint de Tournons La Page Guinée (TLP-Guinée) – et Ibrahima Diallo – coordinateur de TLP-Guinée, responsable des opérations du FNDC – sont emprisonnés arbitrairement depuis le 30 juillet 2022. La junte militaire au pouvoir a arrêté ces deux leaders charismatiques de la société civile pensant que leur détention aurait mis un terme à la remobilisation citoyenne en cours en faveur du retour rapide à l’ordre constitutionnel.