1 association de journalistes indépendants, 3 détentions arbitraires, 0 droit

L’ACAT-France a récemment reçu des nouvelles inquiétantes des états de santé de Pham Chi Dung, Nguyen Tuong Thuy et Le Huu Minh Tuan, les trois journalistes de l’Association des journalistes indépendants du Viêtnam (IJAVN) condamnés en janvier 2021 à un total de 37 ans de prison pour avoir simplement exercé leur liberté d’expression.
Le militant pro-démocratie Mamadou Billo Bah doit être libéré !

Mamadou Billo Bah – responsable de la mobilisation et des antennes du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) et responsable du pôle jeunes de Tournons La Page (TLP-Guinée) – est détenu arbitrairement à la maison centrale de Conakry pour avoir exercé de manière pacifique son droit à la liberté d’expression.
Kenia Hernández est toujours arbitrairement détenue

Kenia Hernández est détenue arbitrairement depuis plus de deux ans dans une prison de haute sécurité, en raison de ses activités pacifiques en faveur des communautés autochtones au Mexique. Elle est poursuivie dans 10 affaires pénales et détenue dans des conditions indignes qui menacent sa santé.
N’oublions pas Pham Doan Trang

Pham Doan Trang est une défenseure des droits humains qui a été arrêtée arbitrairement en octobre 2020 et condamnée à neuf ans d’emprisonnement, en raison de son travail de journaliste indépendante. Elle est actuellement détenue dans la prison d’An Phuoc.
L’état de santé du défenseur Abdulhadi Al-Khawaja très préoccupant

Emprisonné depuis 12 ans, le défenseur Abdulhadi Al-Khawaja, figure majeure des droits humains au Bahreïn et dans la péninsule arabique, connait actuellement de graves problèmes cardiaques qui nécessiteraient des soins urgents, ce que les autorités lui refusent.
Une journaliste arbitrairement détenue

Cela fait maintenant plus de six mois que la journaliste burundaise Floriane Irangabiye, chroniqueuse et animatrice sur Radio Igicaniro, est arbitrairement détenue au Burundi.
Zhang Zhan : un espoir fragile

Zhang Zhan est détenue arbitrairement depuis plus de deux ans, pour le seul fait d’avoir exercé sa liberté d’expression en informant ses concitoyens de la réalité de la situation à Wuhan, lors du pic de la pandémie de Covid-19. Elle a été officiellement inculpée en septembre 2020 et condamnée quelques mois plus tard à une peine de quatre ans de détention. Aujourd’hui, son état de santé reste inquiétant. Ne l’oublions pas.
Un militant de la LUCHA arbitrairement détenu

Mwamisyo Ndungo King, membre du mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA), 27 ans, est arbitrairement détenu depuis le 2 avril 2022. Son tort : avoir exercé son droit à la liberté d’expression et avoir mis en cause, sur les réseaux sociaux, les abus provoqués par l’état de siège.
J’agis pour Israa al-Ghomgham

Arrêtée pour avoir simplement manifesté en décembre 2015, Israa al-Ghomgham risquait la peine de mort. Suite à une mobilisation en sa faveur, elle a été condamnée à huit ans d’emprisonnement en 2021 avant de voir sa détention augmentée de cinq années supplémentaires en 2022.
Plus de cinq mois de détention arbitraire pour Wasantha Mudalige

Wasantha Mudalige, figure de l’Inter-University Student Federation (IUSF), la plus grande organisation étudiante du Sri Lanka, est détenu arbitrairement depuis le 18 août 2022 pour le simple fait d’avoir participé pacifiquement à des manifestations. Bien qu’il ait été arrêté avec trois autres étudiants, il est désormais le seul à être encore détenu sous la loi de prévention contre le terrorisme (Prevention of Terrorism Act (PTA), en anglais).