Peine de mort : refusons l'indignité !

Vivre en attendant la mort est encore une torture infligée dans plus de 50 pays à travers le monde. Découvrez la réalité qui se cache derrière ce châtiment aussi injuste qu’indigne, et agissez à nos côtés.
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Exécution du manifestant kurde Reza Rasaei !.

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Reza Rasayi, 34 ans, prisonnier politique kurde de confession yarsan, a été exécuté tôt ce matin dans la prison de Dizelabad, dans le Kermanshah, sans que sa famille n’ai été avertie. L’ACAT-France s’était mobilisée le 3 avril 2024 pour sa libération, ainsi que celle de deux autres manifestants, Mojahed Kourkour et Abbas Deris, également condamnés à mort.

Reza Rasaei était accusé d’avoir tué le 18 novembre 2022 à Sahneh un membre des services de sécurité du corps des gardiens de la révolution islamique, lors d’une manifestation contre le régime, à la suite d’une commémoration religieuse yarsane. Les manifestants demandaient justice pour la mort de Kian Pirfalak.

Arrêté le 24 novembre, il a été soumis à de nombreux actes de torture pour obtenir ses aveux, et d’autres manifestants arrêtés au même moment que lui, ont été forcés de témoigner contre lui. Malgré le témoignage de plusieurs experts en faveur de l’innocence de Reza, il a été condamné à la peine de mort, décision confirmée par la Cour suprême le 24 décembre 2023.

D’après notre partenaire, Kurdistan Human Rights Network, Reza Rasaei a subi diverses formes tortures, comme des coups, des décharges électriques, l’étouffement avec un sac sur la tête, la suspension par les mains et les pieds attachés au plafond. Ces tortures lui ont causé des fractures aux doigts, aux orteils, aux mains et aux épaules.

Rasaei a affirmé avoir avoué sous la contrainte de la torture et des menaces de viol, niant toutes les accusations portées contre lui. Malgré le manque de preuves, le tribunal a condamné Rasaei au châtiment en nature pour meurtre, sur la base de l’elme qazi (connaissance du juge). La famille de l’officier des Gardiens de la Révolution iraniens (CGRI), plaignant dans cette affaire, a demandé le qisas, l’exécution de Reza.

L’ACAT-France exhorte la communauté internationale à réagir fermement et à faire tout ce qui est en son pouvoir pour mettre un terme à la machine d’exécution de la République islamique d’Iran.

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