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Lundi 7 décembre doit commencer une visite de deux jours par le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi en France alors que trois semaines auparavant, trois directeurs d’une des dernière ONG de défense des droits humains encore active dans le pays ont été arrêtés. La France ne peut pas rester silencieuse.
Alors que le 23 novembre 2020 marque un an de détention en isolement pour Ramy Kamel, un défenseur copte des droits humains égyptien, l'ACAT-France et Coptic Solidarity demandent instamment aux autorités égyptiennes de libérer immédiatement M. Ramy Kamel, de lever toutes les charges retenues contre lui et de mener des enquêtes sérieuses sur les allégations de torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants à l'encontre de Kamel.
4 jours avant la commémoration des 10 ans de Gdeim Izik, la cour de cassation a étudié le 4 novembre 2020 le cas des 19 prisonniers restants du groupe de Gdeim Izik, en vue d’une décision le 25 novembre.
  • Détention arbitraire
  • Justice et impunité
  • Torture
Le 10 novembre 2020, la Cour de justice de la CEDEAO a condamné l'Etat guinéen pour le massacre commis à Zoghota, en Guinée-forestière, dans la nuit du 3 au 4 août 2012 au cours duquel six citoyens ont été tués par les balles de forces de défense et de sécurité, qui avaient attaqué le village.
José Luis Gutiérrez Hernández et César Hernández Feliciano, mayas tseltales, abusivement accusés de « rébellion » pour avoir osé exercer leur droit de manifestation, sont enfin libres. Cependant, ils sont toujours poursuivis pénalement. L'ACAT reste mobilisée !
Arrêtés le 28 février 2019, l’actrice et défenderesse des droits humains Eman al-Helw et le transgenre Hossam Ahmed ont été libéré.e.s sous contrôle judiciaire mi-septembre. Si l’ACAT se réjouit de cette très bonne nouvelle, elle demeure inquiète quant à leur situation même après leur libération.
Malgré la condamnation du Maroc par le Comité contre la torture (CAT), Naâma Asfari demeure emprisonné dans les geôles marocaines depuis 10 ans avec 18 autres prisonniers sahraouis dans l’affaire du camp de Gdeim Izik. Défenseur des droits et militant de la cause sahraouie, il se bat pour sa libération et la reconnaissance des tortures qu’il a subies.
Dans une lettre ouverte au Secrétaire général de l’ONU, à la Haute-commissaire aux droits de l’homme et aux États membres de l’ONU, l'ACAT-France se joint à plus de 320 organisations du monde entier appelant à la création d'un mécanisme international indépendant chargé de remédier aux atteintes aux droits humains commises par les autorités chinoises.
A partir de la documentation de 98 cas sur dix-huit mois, l’ONG Frayba au Chiapas, partenaire de l’ACAT, publie un rapport qui rend compte des tortures à l'encontre des communautés autochtones et doit servir de support à un plaidoyer commun afin d’en finir avec ces pratiques.
L'ACAT-France avec quinze autres organisations appellent le roi de Bahreïn à épargner la vie de Mohamed Ramadan et Hussein Ali Moosa ainsi que de dix autres personnes condamnées à mort le 13 juillet 2020 par la Cour de cassation lors d’un jugement définitif. L’ACAT-France comme ses partenaires s'oppose à la peine de mort dans tous les cas, quels que soient les accusés, leur crime, leur culpabilité ou leur innocence, ou la méthode d'exécution. Cependant, les cas de Mohamed Ramadan et de Hussein Ali Moosa soulèvent des préoccupations particulières étant donné les graves violations au droit à un procès équitable qu'ils ont subies et les allégations crédibles de torture les concernant.

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