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Arrêtés le 28 février 2019, l’actrice et défenderesse des droits humains Eman al-Helw et le transgenre Hossam Ahmed ont été libéré.e.s sous contrôle judiciaire mi-septembre. Si l’ACAT se réjouit de cette très bonne nouvelle, elle demeure inquiète quant à leur situation même après leur libération.
Malgré la condamnation du Maroc par le Comité contre la torture (CAT), Naâma Asfari demeure emprisonné dans les geôles marocaines depuis 10 ans avec 18 autres prisonniers sahraouis dans l’affaire du camp de Gdeim Izik. Défenseur des droits et militant de la cause sahraouie, il se bat pour sa libération et la reconnaissance des tortures qu’il a subies.
Dans une lettre ouverte au Secrétaire général de l’ONU, à la Haute-commissaire aux droits de l’homme et aux États membres de l’ONU, l'ACAT-France se joint à plus de 320 organisations du monde entier appelant à la création d'un mécanisme international indépendant chargé de remédier aux atteintes aux droits humains commises par les autorités chinoises.
A partir de la documentation de 98 cas sur dix-huit mois, l’ONG Frayba au Chiapas, partenaire de l’ACAT, publie un rapport qui rend compte des tortures à l'encontre des communautés autochtones et doit servir de support à un plaidoyer commun afin d’en finir avec ces pratiques.
L'ACAT-France avec quinze autres organisations appellent le roi de Bahreïn à épargner la vie de Mohamed Ramadan et Hussein Ali Moosa ainsi que de dix autres personnes condamnées à mort le 13 juillet 2020 par la Cour de cassation lors d’un jugement définitif. L’ACAT-France comme ses partenaires s'oppose à la peine de mort dans tous les cas, quels que soient les accusés, leur crime, leur culpabilité ou leur innocence, ou la méthode d'exécution. Cependant, les cas de Mohamed Ramadan et de Hussein Ali Moosa soulèvent des préoccupations particulières étant donné les graves violations au droit à un procès équitable qu'ils ont subies et les allégations crédibles de torture les concernant.
Deux hommes bahreïnis ont été torturés pour qu'ils avouent des actes de terrorisme. Avec l'arrêt rendu en dernière instance par la Cour de cassation de Bahreïn, Zuhair et Hussein encourent le risque immédiat d'être exécutés.
Lors de la Nuit des Veilleurs 2019, l'ACAT avait mis en avant 10 cas de personnes issues de différents pays du monde, toutes victimes de torture, pour lesquelles l'association avait appelé à se mobiliser au cours d'une veillée, comme chaque année à l'occasion de cet événement oecuménique organisé en partenariat avec les journaux La Croix et Réforme. En amont de l'édition 2020 qui se tiendra le 26 juin prochain, voici des nouvelles de celles et ceux qui, toujours emprisonnés pour la plupart, continuent de payer de leur liberté leur combat en faveur des droits.
Le journaliste Samuel Ajiekah Abuwe, connu sous le nom de Samuel Wazizi, est mort en détention. Il aura fallu 10 mois pour que les autorités camerounaises l’admettent après qu’Équinoxe Télévision, média indépendant camerounais, ait évoqué son décès sur ses ondes le 2 juin 2020. Le journaliste de 36 ans de Chillen Muzik and TV (CMTV), accusé de « collaboration avec des séparatistes » avait été arrêté par la police le 2 août 2019 à Buea, dans la région du Sud-ouest anglophone. Cinq jours plus tard, il était transféré dans une installation militaire de la même ville.
Trois associations de défense des droits humains congolaises et internationales – Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH), Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture France (ACAT-France) et Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme (AEDH) – expriment leur profonde inquiétude quant à la non application, plus de deux mois après sa publication, de l’ordonnance de remise en liberté provisoire de quatre jeunes activistes congolais arbitrairement détenus dans la prison de Brazzaville pour « atteinte à la sureté intérieure de l’Etat », une infraction régulièrement brandie par la justice congolaise pour taire toute voix critique au régime au pouvoir à Brazzaville.
Le gouvernement camerounais devrait veiller à ce que l’enquête sur la disparition forcée et la mort en détention militaire du journaliste Samuel Wazizi soit indépendante, efficace, approfondie et impartiale. 10 ONG camerounaises et internationales se mobilisent.

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