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Le 23 décembre marque le 10ème anniversaire de l’entrée en vigueur de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées. En ce jour, l’ACAT alerte sur l’étendue de ce crime, quotidiennement perpétré dans de nombreux pays. Un crime qui touche non seulement le /la disparu.e, mais également les proches, en proie à une insoutenable incertitude.
Aussi bien au Vietnam, Mexique, Burundi qu’en Égypte, nombreux sont ceux qui continuent à subir d’insupportables violations de leurs droits. Qu’ils soient condamnés à mort, portés disparus, détenus arbitrairement : en cette période de l’Avent, ils ont toujours besoin de nous !
Paris, le 24 novembre 2020 : Plus de 12 ans après l’enlèvement à N’Djamena de l’opposant tchadien Ibni Oumar Mahamat Saleh par la garde présidentielle tchadienne, de nouveaux éléments apparaissent au grand jour avec la publication d’un article d’investigation. L’ACAT-France, partie civile depuis avril 2014 à la plainte déposée par sa famille en France, appelle la justice française à sortir de son inactivité dans cette affaire et analyser ces nouveaux éléments pour relancer la procédure.
Dans une lettre ouverte au Secrétaire général de l’ONU, à la Haute-commissaire aux droits de l’homme et aux États membres de l’ONU, l'ACAT-France se joint à plus de 320 organisations du monde entier appelant à la création d'un mécanisme international indépendant chargé de remédier aux atteintes aux droits humains commises par les autorités chinoises.
Depuis plus de neuf longues années, huit hommes de la famille Muñoz résidant dans l’Etat de Chihuahua au Mexique, ont disparu sans laisser de trace. Embarqués par un commando d’hommes armés quelques heures après une altercation au cours de laquelle la police municipale a refusé d’intervenir, leurs proches sont toujours sans nouvelles d’eux.
Le journaliste Samuel Ajiekah Abuwe, connu sous le nom de Samuel Wazizi, est mort en détention. Il aura fallu 10 mois pour que les autorités camerounaises l’admettent après qu’Équinoxe Télévision, média indépendant camerounais, ait évoqué son décès sur ses ondes le 2 juin 2020. Le journaliste de 36 ans de Chillen Muzik and TV (CMTV), accusé de « collaboration avec des séparatistes » avait été arrêté par la police le 2 août 2019 à Buea, dans la région du Sud-ouest anglophone. Cinq jours plus tard, il était transféré dans une installation militaire de la même ville.
Le 27 avril 2020, Wang Quanzhang a enfin pu retrouver son épouse et son fils à leur domicile pékinois, après quatre ans et demi de détention, dont trois années au secret, deux semaines de quarantaine et une semaine d’assignation à résidence à 400km de sa famille.
L’illustre avocat des droits humains Wang Quanzhang, libéré le 5 avril 2020 à la fin de sa peine de quatre ans et demi de prison pour « subversion du pouvoir d’Etat », n’a pas été autorisé à rejoindre sa famille à Pékin, et est maintenu depuis sa sortie de prison sous résidence surveillée à Jinan, dans le Shandong. A plus de 400 km de son épouse et son fils de sept ans.
Dès le début du mois de mars, la Haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies a tenu à affirmer haut et fort que dans une période comme celle que nous connaissons, « les droits de l’homme doivent être au cœur des décisions ». Le sacrifice de nos droits et libertés ne nous aidera pas à résoudre la crise sanitaire. C’est au contraire en les réaffirmant que nous la surmonterons dignement.
  • Détention arbitraire
  • Disparitions forcées
  • Droit d'asile
  • Justice et impunité
  • Maintien de l’ordre
  • Peine de mort
  • Torture
  • Violences policières
Depuis le 6 février 2020, l’avocat devenu journaliste-citoyen Chen Qiushi est porté disparu. Quelques jours plus tard, Fang Bin, un autre citoyen chinois ayant documenté la vie à Wuhan depuis le déclenchement de l’épidémie du coronavirus a été arrêté et est probablement détenu au secret.

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