Filtrer par :

En République démocratique du Congo (RDC), la société civile se bat depuis le début des années 1990 pour que les responsables des exactions commises sur le territoire congolais soient punis et que les victimes puissent commémorer leurs morts. Un article à retrouver, avec d'autres, dans notre magazine Humains !
Il y a dix ans, le 1er octobre 2010, le Haut-commissariat aux droits de l’homme des Nations unies (HCDH) rendait public le « Rapport Mapping », un inventaire de 617 incidents violents commis entre 1993 et 2003 en République démocratique du Congo (RDC) et ayant occasionné des violations graves des droits humains. Cette publication avait alors fait naitre au sein de la société civile congolaise l’espoir de procédures judiciaires contre les bourreaux de cette période tourmentée. Dix années après, les victimes attendent encore que les responsables de ces exactions soient jugés.
Il y a dix ans, le 1er octobre 2010, le Haut-commissariat aux droits de l’homme des Nations unies (HCDH) rendait public le Rapport Mapping, un inventaire de 617 incidents violents commis entre 1993 et 2003 en République démocratique du Congo (RDC) ayant occasionnés de graves violations des droits humains. La publication de ce rapport aurait dû être un moment clé pour lutter contre l'impunité dans le pays. Au lieu de cela, le contenu du rapport et ses recommandations ont été enterrés.
Après plus de six mois passés en détention préventive, Moudi Moussa, Halidou Mounkaila et Maïkoul Zodi, membres de l’ONG Tournons La Page, ont été libérés provisoirement les 29 et 30 septembre 2020. L‘ACAT-France appelle les autorités nigériennes à abandonner toutes les charges retenues contre ces trois militants de la société civile qui n’ont fait qu’exercer leur liberté d’expression et œuvrer à la défense des droits humains au Niger.
Dix ans après la sortie du « Rapport Mapping » de l’ONU, inventaire des violations des droits humains commises entre 1993 et 2003, les victimes attendent toujours que justice soit faite
Avec l’arrivée en 2015 de Salman Al-Saoud et de son fils le Prince héritier Mohammed Ben Salman, à la tête du royaume, le triste record de 184 personnes exécutées a été atteint en 2019. Salman Al-Awdah, un religieux très populaire, est enfermé dans les geôles saoudiennes depuis 3 ans et risque la peine de mort.
Aucun sursis, aucune clémence : William Emmett Lecroy, dans le couloir de la mort fédéral à Terre-Haute (Indiana) depuis 2004, a été exécuté dans la nuit du mardi 22 septembre. Il correspondait depuis plus de 12 ans avec des militants de l’ACAT-France de la région d’Epernay et de Reims. L’ACAT-France reste mobilisée aux côtés des condamnés à mort et continue de dénoncer un châtiment qui est l’exact opposé de la justice.
Le ministère de l’Intérieur a publié, jeudi 17 septembre, le nouveau « schéma national du maintien de l’ordre ». L’ACAT, qui mène depuis six ans un important travail de documentation concernant l’usage de la force par la police et la gendarmerie, a passé en revue le texte. L’ONG dénonce une absence de réelle remise en cause de la pratique qui a prévalu ces dernières années - en dépit de la gravité et la répétition des incidents impliquant les forces de l’ordre - et consacrant une restriction importante du droit de manifester.
Une nouvelle exécution fédérale est prévue le 22 septembre, celle d’un condamné à mort soutenu par l’ACAT, William Emmett Lecroy. S’il était exécuté, William serait le sixième depuis que la Cour suprême a autorisé la reprise des exécutions fédérales après dix-sept ans de moratoire, sous l'impulsion du gouvernement de Donald Trump. Ce dernier, soucieux de conserver le soutien de sa base, martèle son attachement à la peine capitale.
Germain Rukuki, ancien membre de l’ACAT-Burundi est emprisonné depuis juillet 2017. Le 30 juin 2020, la Cour suprême du Burundi a cassé l'arrêt de la Cour d'appel de Ntahangwa qui le condamnait, un an plus tôt, à 32 années d'emprisonnement pour « mouvement insurrectionnel, atteinte à la sûreté intérieure de l’État et rébellion ». La Cour suprême a demandé à ce qu'une nouvelle audience se tienne afin qu’il soit rejugé équitablement.

S'abonner à la newsletter.

Recevez nos actualités et restez informés de nos actions et de nos événements en vous inscrivant à notre newsletter.