Défenseurs de l'environnement en danger

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Avec l’arrivée en 2015 de Salman Al-Saoud et de son fils le Prince héritier Mohammed Ben Salman, à la tête du royaume, le triste record de 184 personnes exécutées a été atteint en 2019. Salman Al-Awdah, un religieux très populaire, est enfermé dans les geôles saoudiennes depuis 3 ans et risque la peine de mort.
Aucun sursis, aucune clémence : William Emmett Lecroy, dans le couloir de la mort fédéral à Terre-Haute (Indiana) depuis 2004, a été exécuté dans la nuit du mardi 22 septembre. Il correspondait depuis plus de 12 ans avec des militants de l’ACAT-France de la région d’Epernay et de Reims. L’ACAT-France reste mobilisée aux côtés des condamnés à mort et continue de dénoncer un châtiment qui est l’exact opposé de la justice.
Le ministère de l’Intérieur a publié, jeudi 17 septembre, le nouveau « schéma national du maintien de l’ordre ». L’ACAT, qui mène depuis six ans un important travail de documentation concernant l’usage de la force par la police et la gendarmerie, a passé en revue le texte. L’ONG dénonce une absence de réelle remise en cause de la pratique qui a prévalu ces dernières années - en dépit de la gravité et la répétition des incidents impliquant les forces de l’ordre - et consacrant une restriction importante du droit de manifester.
Une nouvelle exécution fédérale est prévue le 22 septembre, celle d’un condamné à mort soutenu par l’ACAT, William Emmett Lecroy. S’il était exécuté, William serait le sixième depuis que la Cour suprême a autorisé la reprise des exécutions fédérales après dix-sept ans de moratoire, sous l'impulsion du gouvernement de Donald Trump. Ce dernier, soucieux de conserver le soutien de sa base, martèle son attachement à la peine capitale.
Germain Rukuki, ancien membre de l’ACAT-Burundi est emprisonné depuis juillet 2017. Le 30 juin 2020, la Cour suprême du Burundi a cassé l'arrêt de la Cour d'appel de Ntahangwa qui le condamnait, un an plus tôt, à 32 années d'emprisonnement pour « mouvement insurrectionnel, atteinte à la sûreté intérieure de l’État et rébellion ». La Cour suprême a demandé à ce qu'une nouvelle audience se tienne afin qu’il soit rejugé équitablement.
Dans une lettre ouverte au Secrétaire général de l’ONU, à la Haute-commissaire aux droits de l’homme et aux États membres de l’ONU, l'ACAT-France se joint à plus de 320 organisations du monde entier appelant à la création d'un mécanisme international indépendant chargé de remédier aux atteintes aux droits humains commises par les autorités chinoises.
À la veille du procès au Vietnam des activistes du droits foncier, onze organisations internationales appellent le présidente du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU à envoyer des observateurs au Vietnam pour s’assurer que les prévenus aient droits à un procès équitable et ouvert.
Le « délit de solidarité » fait couler beaucoup d’encre. De nombreux aidants solidaires font l’objet de poursuites judiciaires parce qu’ils apportent une aide à autrui. Dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique répressive de lutte contre l’immigration, l’expression de la solidarité et de la fraternité est lourdement entravée.
A partir de la documentation de 98 cas sur dix-huit mois, l’ONG Frayba au Chiapas, partenaire de l’ACAT, publie un rapport qui rend compte des tortures à l'encontre des communautés autochtones et doit servir de support à un plaidoyer commun afin d’en finir avec ces pratiques.
Avec le Réseau France Colombie Solidarités, l’ACAT réaffirme son soutien aux 11 membres de la Commission pour l’éclaircissement de la vérité et demande des garanties pour la poursuite sereine de leur mission essentielle à la paix.

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