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Sur tout le territoire français, des milliers de personnes demandeuses d’asile en très grande précarité dorment à la rue, font la queue devant les distributions alimentaires, défilent dans les permanences associatives. Elles sont des centaines en Île-de-France. Et pourtant, selon la directive européenne Accueil (1), les pays membres de l’Union Européenne ont l’obligation de garantir un niveau de vie digne à tous les demandeur·se·s d’asile sur leur territoire.
Le 29 avril 2021 marquera les sept mois de détention arbitraire d’Oumar Sylla, coordinateur national adjoint de Tournons La Page Guinée et responsable de la mobilisation et des antennes du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), arrêté en pleine rue à Conakry alors qu’il se rendait à une manifestation contre le projet de troisième mandat du président sortant Alpha Condé.
Le gouvernement fraîchement investi en République démocratique du Congo devrait adopter une stratégie claire pour que les personnes soupçonnées d’être pénalement responsables de graves violations des droits humains soient amenées à rendre des comptes, a déclaré aujourd’hui une coalition de 50 organisations de la société civile congolaise et internationale.
Le défenseur des droits humains Nestor Nibitanga a été libéré le 27 avril 2021 dans le cadre d’une récente grâce présidentielle, après 4 années de détention arbitraire. L’ACAT-France, qui s’est mobilisée à plusieurs reprises en faveur de sa libération, se réjouit que Nestor Nibitanga puisse enfin retrouver la liberté et ses proches.
Mancho Bibixy est détenu en représailles à ses discours publics dénonçant la marginalisation économique et sociale de la minorité anglophone au Cameroun. Selon les Nations unies, sa détention qui dure depuis plus de quatre ans est arbitraire.
Vous vous rendrez demain au Tchad pour assister aux funérailles du Président Idriss Deby Itno. A cette occasion, nos organisations, engagées de longue date auprès des acteurs de la société civile tchadienne, souhaitent vous faire part de leurs inquiétudes concernant les positions de la France sur ce pays alors que s’ouvre pour le Tchad une période cruciale et périlleuse, avec des risques de troubles qui pourraient impacter lourdement les populations civiles.
Comme nos partenaires tchadiens, nos organisations sont gravement préoccupées par les déclarations du gouvernement français qui a pris acte de la prise de pouvoir par les militaires sans exiger le retour à l’ordre constitutionnel. Au nom de ses seuls intérêts stratégiques, la France semble accepter comme un fait établi cette confiscation du pouvoir.
Le vendredi 9 avril 2021, les prévenus devraient normalement être présentés devant les juges du parquet pour une audition sur le fond des faits qui leur sont reprochés. Nos organisations rappellent que le rôle des autorités judiciaires est d’appliquer rigoureusement la loi et de veiller à ce que les droits et libertés soient garantis en toute circonstance.
Cela faisait plus d’un an que Chen Qiushi était porté disparu. Le 6 février 2020, après avoir informé pendant plusieurs semaines via les réseaux sociaux la Chine et le reste du monde sur ce qu’il se passait à Wuhan, épicentre de l’épidémie du Covid-19, il n’avait plus reparu. Aujourd’hui, un de ses proches amis révèle la bonne nouvelle : vivant et en bonne santé, il serait placé sous résidence surveillée dans la ville de Qingdao, au domicile de ses parents. L’ACAT-France, qui s’est ardemment mobilisée pour sa libération, se réjouit malgré la vigilance à laquelle appellent les déclarations prudentes de son camarade.
Nos organisations restent très préoccupées par la situation du défenseur des droits humains Dr. Alexandre Ibacka Dzabana toujours retenu incommunicado et de façon arbitraire depuis le 11 mars dans les locaux de la Centrale d’intelligence et de la documentation (CID), ex-Direction générale de la surveillance du territoire à Brazzaville, pour « tentative d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État », une infraction régulièrement utilisée par les autorités du Congo à l’endroit des activistes. Nos préoccupations concernent également le journaliste Raymond Malonga, directeur de publication du journal satirique « Sel-piment », détenu de façon arbitraire à la prison de Brazzaville. Les autorités judiciaires lui reprochent d’avoir diffamé l’épouse de Jean Dominique Okemba qui dirige le Conseil National de la Sécurité. Nos organisations appellent à leur libération.

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