Cookie Consent par FreePrivacyPolicy.com
Sahara OccidentalMaroc
Communiqué

Déception après le renouvellement de la MINURSO

L’ACAT exprime déception face au renouvellement du mandat de la mission de l'ONU au Sahara occidental, qui n'intègre toujours pas un volet droits de l'homme
sahara_occidental_drapeaux jpg
Crédits : Daniel Bobadilla / Flickr Creative Commons
Le 29 / 04 / 2014

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté mardi une résolution qui renouvelle pour un an le mandat de la mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso) sans intégrer dans son mandat la surveillance des droits de l’homme. L’ACAT fait part de sa déception face à la décision du Conseil de sécurité, la situation des droits de l’homme au Sahara occidental restant préoccupante.

Selon Hélène Legeay, responsable des programmes Maghreb et Moyen Orient à l’ACAT :

« Malgré la persistance des violations des droits de l’homme dans cette région, la France continue d’empêcher le Conseil de sécurité d’intégrer dans le mandat de la Minurso un volet droits de l’homme, tant dans la partie sous contrôle marocain que dans les camps de réfugiés en territoire algérien. L’appel réitéré du Conseil de sécurité d’améliorer la situation des droits de l’homme est un geste encourageant, mais risque de demeurer une année encore lettre morte. L’introduction d’un volet droits de l’homme dans le mandat de la mission aurait en revanche contribué à sérieusement améliorer la donne. »

« La situation des droits de l’homme au Sahara occidental reste préoccupante. Les Sahraouis continuent de subir des discriminations sociales et le non-respect des libertés d’expression, de rassemblement et d’association. Des cas de détention arbitraire sont régulièrement signalés et les manifestations restent le plus souvent réprimées par les forces de sécurité marocaines. Le Front Polisario, de son côté, est accusé par les autorités marocaines de commettre des violations des droits de l’homme contre les populations habitant les camps de réfugiés en territoire algérien. »

« Le maintien en détention de 22 militants sahraouis arrêtés en 2010 dans le cadre du démantèlement du camp de Gdeim Izik symbolise à lui seul les graves atteintes aux droits de l’homme perpétrées par les autorités marocaines à l’encontre des Sahraouis qui revendiquent le respect de leurs droits.[1] »

Contact presse :

Pierre Motin 01 40 40 40 24 / 06 12 12 63 94 pierre.motin@acatfrance.fr  

Note aux rédactions :

[1] Pour plus d’informations sur la détention des 22 militants sahraouis de Gdeim Izik : http://www.acatfrance.fr/communique-de-presse/sahara-occidental-depot-plaintes-torture-naama-asfari et http://www.acatfrance.fr/action/des-victimes-de-torture-toujours-emprisonnees  

Articles associés

Bonne nouvelle
BN-Rida-Benotmane-202404
Maroc

Le journaliste Rida Benotmane est libre !

Le 18 / 04 / 2024
Condamné pour ses opinions, le journaliste Rida Benotmane, a été libéré le 9 mars dernier, après avoir purgé une peine d’un an et demi de prison. Il avait été arrêté à la suite de contenus postés sur les réseaux sociaux puis condamné à trois ans de prison, avant de voir sa peine réduite en appel. L’ACAT-France dénonce la torture subie par Rida Benotmane qui est resté l'isolement en permanence. Elle rappelle l’importance de la liberté de la presse et de la liberté d’expression en démocratie.
Appel à mobilisation
Template_AAM-vignette4
Maroc

Libérons Saïda el Alami, condamnée pour ses propos sur les ...

Le 28 / 06 / 2023
La militante des droits humains Saïda El Alami a été condamnée le 25 mai à deux ans d’emprisonnement dans une nouvelle affaire, alors qu’elle purge déjà une peine de trois ans pour avoir simplement exprimé son opinion sur les réseaux sociaux.
Communiqué
Hassan-Al-Rabea
MarocArabie Saoudite

Pourquoi Hassan al-Rabea a-t-il été extradé ?

Le 13 / 02 / 2023
Dans une lettre ouverte au Premier ministre du Maroc, 24 organisations signataires demandent des explications sur l'extradition de Hassan al-Rabea vers l'Arabie saoudite qui souhaite le poursuivre pour terrorisme. Issu de la minorité chiite, victime de discrimination, son extradition l'expose à de nombreux risque de persécutions et de torture.