• Bonne Nouvelle

Wang Quanzhang enfin réuni avec sa famille !.

  • Disparitions forcées
  • Torture

Lundi 27 avril dans la soirée, l’avocat Wang Quanzhang est arrivé au domicile familial de Pékin et y a retrouvé son épouse Li Wenzu et leur fils, Quan Quan, en présence de plusieurs soutiens de la famille.

Après sa libération le 5 avril dernier, au terme de quatre ans et demi de prison, Wang Quanzhang a été forcé de retourner vivre à Jinan, dans la province du Shandong, d’où il est originaire. Initialement placé en quarantaine à cause de la pandémie du COVID-19, il était depuis le 19 avril empêché de retrouver sa famille à Pékin.

Constat doux-amer : c’est finalement l’hospitalisation en urgence de son épouse qui aura précipité le retour de Wang Quanzhang chez lui. En effet, Li Wenzu se met à souffrir de douleurs au ventre durant le week-end, et est hospitalisée le 26 avril pour une crise d’appendicite. En l’apprenant, Wang Quanzhang tente dès le 27 avril de quitter Jinan à bord d’un taxi. Il est intercepté par la police, qui finira par l’escorter jusqu’à Pékin. Peu après 19h, il finit par se présenter au domicile familial, accompagné de plusieurs policiers en civil. L’avocat a été accueilli par son épouse Li Wenzu, entourée de quelques amis venus la soutenir à son retour de l’hôpital le matin même, et a enfin pu serrer dans ses bras son fils Quan Quan, aujourd’hui âgé de 8 ans. “C’est un rêve devenu réalité” a déclaré Li Wenzu, en sanglots.

Wang Quanzhang doit désormais être soumis à une nouvelle période de quarantaine, cette fois-ci à son domicile de Pékin. La surveillance policière sous laquelle se trouve l’avocat depuis sa libération risque néanmoins de perdurer.

Retrouvez la couverture de l’affaire Wang Quanzhang par l’ACAT :

Partager l'article :

S'abonner à la newsletter.

Les dernières actualités.

Les actions que nous menons avec vous au quotidien permettent de changer des vies.

Pour la vie de chacun, nous pouvons tous agir ! 

Victime de détention arbitraire, de torture et d’un montage politico-médiatique, Israel Vallarta a passé près de 20 ans en détention provisoire. Vendredi 1er août 2025, une juge du tribunal de la ville de Toluca l’a enfin libéré et acquitté. Arrêté à 35 ans, Israel Vallarta a quitté la prison de l’Altiplano les cheveux grisonnants et […]

  • Détention arbitraire
  • Justice et impunité
  • Torture
Au Chili, les défenseurs autochtones de l’environnement sont régulièrement victimes de violences. Pour mieux les protéger et accompagner leur lutte, l’ACAT-France et la fondation chilienne Commission Éthique contre la Torture signent un partenariat.
Le journaliste tchadien Olivier Monodji a été libéré le 8 juillet 2025, après quatre mois de détention arbitraire. L’ACAT-France, salue cette décision comme une victoire pour la liberté de la presse et l’État de droit.