Quand garde à vue rime avec décès

En trois mois, deux jeunes négro-mauritaniens sont morts en détention à Nouakchott alors qu’ils étaient en garde à vue au sein de commissariats de police. Dans au moins un des deux cas la mort sous la torture est avérée. Ce type de violence étatique sur un jeune négro-mauritanien illustre en partie la face sombre de politiques discriminatoires dans le pays. Retour sur deux affaires de décès en détention qui ont conduit à des manifestations et des émeutes dans le pays.

EPU : 27 recommandations adressées à la France sur le maintien de l’ordre

En 2018, la France avait reçu 297 recommandations lors de son troisième cycle de l’Examen périodique universel (EPU), un quasi-record à l’époque. Ce vendredi 5 mai 2023, le Groupe de travail a adopté le rapport du quatrième EPU de la France contenant les 355 recommandations adressées par les États membres de l’ONU dans le domaine des droits humains. La France a maintenant jusqu’à la prochaine session du Conseil des droits de l’homme en septembre 2023 pour indiquer sa position vis-à-vis de ces recommandations, qu’elle peut accepter, refuser ou simplement noter.

L’usage de la force et le droit d’asile passés au crible

Forte de ses observations de terrain en matière d’usage de la force et de respect du droit d’asile dans l’Hexagone, l’ACAT-France a adressé au groupe de travail de l’Examen périodique universel (EPU) un rapport de ses constats et recommandations sur ces thèmes. Un texte à retrouver dans le numéro 29 de notre revue Humains .

La police du 21ème siècle se fait attendre. Et si on en parlait enfin ?

Des techniques d’immobilisation dangereuses, des recours à la force armée à l’origine de dommages physiques parfois graves… En cette Journée internationale contre les violences policières, le constat en matière de maintien de l’ordre en France est accablant. Et à rebours de nos attentes pour une police du 21ème siècle. L’ACAT-France livre son analyse.

Gabon : retour sur une détention injuste après la rencontre avec l’ancien prisonnier politique Bertrand Zibi Abeghe

À l’occasion de son séjour à Paris, trois mois jour pour jour après sa libération, l’ancien prisonnier politique Bertrand Zibi Abeghe est venu le 13 décembre 2022 dans les locaux de l’ACAT-France afin de remercier l’association de sa mobilisation tout au long de sa longue incarcération de six années. L’occasion de faire un tour d’horizon sur sa situation et celle du Gabon, tout particulièrement sur le volet des droits humains et de la lutte contre l’impunité.

Ouïghours : l’effacement institutionnalisé d’une identité

Installés dans la région du Xinjiang, les Ouïghours sont l’une 56 ethnies officiellement reconnues par la République populaire de Chine. Pourtant, malgré cette officialisation, ils font l’objet de répressions de la part des autorités, fondées sur cette seule appartenance ethnique. Des crimes contre l’humanité, continuellement niés par les autorités chinoises.

Lutte contre l’impunité en RDC : une étape incontournable

L’ACAT-France a récemment répondu présente à l’invitation du mouvement citoyen Conscience Congolaise pour la Paix qui œuvre en faveur de la justice et la paix en République démocratique du Congo (RDC) lors d’une Conférence internationale pour la paix en RDC, le 16 septembre 2022. Clément Boursin, responsable Afrique, est intervenu dans un panel d’experts sur la thématique de la « lutte contre l’impunité ». L’occasion de passer en revue les défis qui attendent le pays en matière de justice, alors que les responsables de nombreuses et graves violations des droits humains commises ces dernières années restent impunis et que leurs victimes attendent encore vérité, justice et réparation.

Cameroun anglophone. Une guerre passée sous silence

Depuis plus de cinq ans, les régions anglophones du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun connaissent une crise politique et sécuritaire majeure qui a fait plus de 6 000 morts. En dépit de la féroce répression des autorités, le reste du monde fait comme si de rien n’était, à commencer par la France, qui préfère parler de « troubles socio-économiques » afin de ménager Paul Biya.