Libération sans liberté : l’avocat Wang Quanzhang n’a toujours pas retrouvé sa famille

L’illustre avocat des droits humains Wang Quanzhang, libéré le 5 avril 2020 à la fin de sa peine de quatre ans et demi de prison pour « subversion du pouvoir d’Etat », n’a pas été autorisé à rejoindre sa famille à Pékin, et est maintenu depuis sa sortie de prison sous résidence surveillée à Jinan, dans le Shandong. A plus de 400 km de son épouse et son fils de sept ans.
COVID-19 : Libertés et droits humains en état d’urgence !

Dès le début du mois de mars, la Haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies a tenu à affirmer haut et fort que dans une période comme celle que nous connaissons, « les droits de l’homme doivent être au cœur des décisions ». Le sacrifice de nos droits et libertés ne nous aidera pas à résoudre la crise sanitaire. C’est au contraire en les réaffirmant que nous la surmonterons dignement.
Les iLabour3 détenus arbitrairement depuis plus d’un an

Le 20 mars 2020 a marqué le premier anniversaire de l’arrestation des défenseurs des droits des travailleurs Wei Zhili et Ke Chengbing, tandis que leur collègue Yang Zhengjun est détenu depuis le 8 janvier 2019. Inculpés pour avoir « cherché querelle et provoqué des troubles », ceux que l’on appelle les « iLabour3 » risquent jusqu’à 10 ans de prison.
Mobilisation en ligne pour les 5 ans du conflit au Yémen

Le 26 mars 2015, l’Arabie saoudite à la tête d’une coalition internationale, lançait une intervention militaire au Yémen. En cinq ans, le conflit a fait plus de 100 000 morts, dont 12 000 civils tués lors d’attaques. L’ACAT, avec d’autres ONG, appelle à une mobilisation en ligne pour dénoncer la poursuite des ventes d’armes européennes à la coalition menée par l’Arabie saoudite.
Je demande justice pour les victimes de Monté Sumé

En avril 2015, la Police d’intervention rapide débarque au campement de l’église évangélique du pasteur José Julino Kalupeteka, accusé de pratiques sectaires. Son interpellation tourne au massacre de fidèles. Cinq ans plus tard, les forces de l’ordre impliquées dans ces graves violations des droits humains n’ont toujours pas été jugées.
Covid-19 : Nous restons mobilisés !

Comme vous le savez, nous vivons depuis quelques jours une situation absolument inédite. Nous sommes confrontés à une crise sanitaire sans précédent qui impacte notre quotidien, notre mode de vie, et nous oblige tant individuellement que collectivement, à nous organiser pour préserver notre santé et celle d’autrui.
Des experts des Nations unies dénoncent la condamnation de quatre journalistes burundais

Agnès Ndirubusa, Christine Kamikazi, Egide Harerimana et Térence Mpozenzi sont injustement emprisonnés au Burundi pour avoir exercé leur métier de journalistes. Ils ont été condamnés à deux ans et demi de prison à l’issue d’un procès politique entaché d’irrégularités.
Appel pour Idlib : combien encore de victimes innocentes pour qu’enfin les armes se taisent ?

La situation humanitaire dans la « poche d’Idlib » vire au cauchemar : 900.000 déplacés, expulsés de leurs terres et de leurs villages par la progression de l’armée syrienne lancée à la reconquête de tout le territoire national, s’entassent dans une ville qui n’accueillait auparavant que 150.000 habitants. Six associations et mouvements, dont l’ACAT-France, lancent un appel.
La mort suspecte du chanteur rwandais Kizito Mihigo

Le chanteur Kizito Mihigo est mort. Voilà notre seule certitude. Ce fervent chrétien, très connu dans son pays pour ses chants religieux, avec qui l’Acat-France était en contact depuis septembre 2019, souhaitait quitter le Rwanda, où il ne pouvait plus vivre de sa musique. Il s’était attiré la haine du gouvernement rwandais en mars 2014 à cause d’une chanson « Igisobanuro cy’urupfu » – L’explication de la mort (1) – où il abordait à demi-mot les crimes commis contre les Hutus par le régime de Paul Kagamé.
Mort suspecte en détention du chanteur Kizito Mihigo

Kizito Mihigo, chanteur chrétien très connu au Rwanda, est mort à l’âge de 38 ans alors qu’il était sous la responsabilité des autorités rwandaises. Ces dernières ont indiqué, dans une déclaration, qu’il s’était suicidé dans sa cellule au sein du commissariat de police de Remera à Kigali, capitale du Rwanda. Son corps sans vie aurait été retrouvé le 17 février au matin. Ni le rapport d’enquête ni le rapport d’autopsie n’ont été rendus publics. Kizito Mihigo se savait en danger et souhaitait fuir le Rwanda pour vivre en Europe. L’ACAT-France appelle à l’ouverture d’une enquête indépendante sur sa mort suspecte.