9 mineurs sous la menace d’une exécution !

9 jeunes hommes sont actuellement poursuivis par le régime saoudien et risquent d’être définitivement condamnés à mort d’ici peu, alors qu’ils étaient mineurs au moment des faits. La plupart ont déjà passé la phase d’appel et attendent une décision finale de la Cour suprême. Huit des neufs mineurs sont issus de la province orientale et sont membres de la minorité shiite. Ils sont poursuivis en raison de leur engagement politique et de leur participation à des manifestations contre le gouvernement.
Kenia Hernández est toujours arbitrairement détenue

Kenia Hernández est détenue arbitrairement depuis plus de deux ans dans une prison de haute sécurité, en raison de ses activités pacifiques en faveur des communautés autochtones au Mexique. Elle est poursuivie dans 10 affaires pénales et détenue dans des conditions indignes qui menacent sa santé.
L’état de santé du défenseur Abdulhadi Al-Khawaja très préoccupant

Emprisonné depuis 12 ans, le défenseur Abdulhadi Al-Khawaja, figure majeure des droits humains au Bahreïn et dans la péninsule arabique, connait actuellement de graves problèmes cardiaques qui nécessiteraient des soins urgents, ce que les autorités lui refusent.
Décès d’Armany Mayoukou en garde à vue

Trois jours après son arrestation arbitraire, Armany Mayoukou est mort en garde à vue au commissariat central de police de la Mfoa à Brazzaville, dans la nuit du 4 au 5 décembre 2022. Sa famille a été informée par un policier de manière anonyme. Ses parents ont mobilisé diverses connaissances pour obtenir la fiche de dépôt du corps de leur fils, à la morgue du centre hospitalier et universitaire de Brazzaville, et s’y rendre. Ils y ont vu un corps torturé.
Ding Jiaxi : 3 ans de détention arbitraire, 1 procès au secret, 0 information sur le verdict rendu

Ding Jiaxi, ancien avocat spécialisé dans la défense des droits humains et membre actif du Mouvement des nouveaux citoyens, un réseau informel de militants cherchant à promouvoir la transparence des affaires publiques et à dénoncer la corruption, est détenu arbitrairement depuis trois ans. Après plusieurs reports de son procès, il a finalement été jugé le 24 juin 2022, au secret, pour « subversion du pouvoir de l’État ». Depuis, le verdict reste inconnu.
Les Ouïghours, victimes de crimes contre l’humanité

Selon l’ONU, les Ouïghours sont victimes de violations massives de leurs droits fondamentaux, de crimes contre l’humanité. Toutefois, les autorités chinoises n’ont cessé de nier les répressions systémiques dont ils font l’objet.
Allégations de torture sur un journaliste en détention

Le reporter Dieudonné Niyonsenga – alias Cyuma Hassan – condamné, en novembre 2021, à sept ans de prison – aurait fait l’objet d’actes de torture en prison. Malgré plusieurs témoignages en ce sens de personnes l’ayant rencontré, les autorités judiciaires rwandaises n’ont entrepris, jusqu’à ce jour, aucune enquête pour établir les faits et les responsabilités éventuelles.
Verónica Razo est innocente et doit être libérée immédiatement

Après 11 ans d’emprisonnement, Erick Razo Casales a été libéré, mais sa sœur Verónica demeure en détention. Elle a été incarcérée après avoir été forcée d’avouer des crimes qu’elle a n’a pas commis. A la fin du mois de mai son frère a été acquitté, mais Veronica reste elle emprisonnée. Cela doit cesser.
La santé des trois journalistes de l’Association des journalistes indépendants du Viêtnam (IJAVN) est en danger

En janvier 2021, ces trois journalistes ont été condamnés à des peines allant de onze à quinze ans de prison chacun, pour avoir simplement exercé leur droit à la liberté d’expression. Depuis, ils sont toujours détenus, dans des conditions indignes.
Allégations de torture sur un activiste rwandais

Aimable Karasira a déclaré, le 30 mai 2022, devant la justice rwandaise qu’il a fait l’objet de tortures au sein de la prison de Nyarugenge. Il a également indiqué que d’autres détenus considérés comme dissidents faisaient l’objet d’un tel traitement de la part des autorités pénitentiaires. Face à de telles allégations, l’Union européenne et la France doivent se saisir de sa situation et veiller à ce que les autorités rwandaises respectent le droit.