Mojahed Kourkour : arrêtons son exécution

Mojahed Kourkour a été arrêté le 20 décembre 2022 dans le contexte des manifestations faisant suite à la mort de Mahsa Amini se déroulant partout dans le pays. Il a été torturé pour obtenir des preuves auto-incriminantes, et forcé à faire de fausses confessions à la télévision peu de temps après son arrestation. Le 7 avril 2023, Mojahed est condamné à mort.
9 mineurs sous la menace d’une exécution !

9 jeunes hommes sont actuellement poursuivis par le régime saoudien et risquent d’être définitivement condamnés à mort d’ici peu, alors qu’ils étaient mineurs au moment des faits. La plupart ont déjà passé la phase d’appel et attendent une décision finale de la Cour suprême. Huit des neufs mineurs sont issus de la province orientale et sont membres de la minorité shiite. Ils sont poursuivis en raison de leur engagement politique et de leur participation à des manifestations contre le gouvernement.
J’agis pour empêcher de nouvelles exécutions en Birmanie

L’année 2022 a été marquée par un recours important à la peine de mort dans le monde. Si l’attention médiatique a porté notamment sur l’Iran, n’oublions pas la Birmanie, pays qui a connu en 2022 une reprise des exécutions capitales, après plus de trente ans d’un abolitionnisme de fait.
J’agis pour Israa al-Ghomgham

Arrêtée pour avoir simplement manifesté en décembre 2015, Israa al-Ghomgham risquait la peine de mort. Suite à une mobilisation en sa faveur, elle a été condamnée à huit ans d’emprisonnement en 2021 avant de voir sa détention augmentée de cinq années supplémentaires en 2022.
Ho Duy Hai : huit ans après que son exécution ait été stoppée in extremis, il risque toujours la peine de mort

Ho Duy Hai a été condamné à mort en 2008, au terme d’une enquête bâclée fondée seulement sur une confession obtenue sous la torture. Il l’a récusée par la suite, mais elle a été confirmée en appel. Le 4 décembre 2014, il a obtenu que son exécution soit stoppée par le président de l’époque, sous la pression de l’opinion publique. Son dossier a été réexaminé à plusieurs reprises, jusqu’au 8 mai 2020 lorsque la Cour populaire suprême de Hanoï a malheureusement confirmé les verdicts énoncés par le tribunal de première instance et la cour d’appel en 2008 et 2009.
Condamné à mort à l’issue d’un procès non équitable

Joseph Mwamba Nkongo est l’une des nombreuses personnes condamnées à mort en République démocratique du Congo (RDC). Bien que ce pays n’ait plus exécuté la moindre personne depuis 2003, il continue de condamner régulièrement des personnes à la peine capitale. Depuis décembre 2021, Joseph Mwamba Mwamba fait partie des plus de 500 personnes détenues dans les « couloirs de la mort » de ce pays et attend son exécution, sans en connaître la date.
12 raisons d’être contre la peine de mort

LE DROIT À LA VIE EST INHÉRENT À LA PERSONNE HUMAINE. Aucune autorité ne devrait s’arroger un pouvoir de vie ou de mort sur un être humain. C’EST UN CHÂTIMENT CRUEL. L’attente de l’exécution et/ou la souffrance de la mise à mort constituent de véritables supplices. ELLE MEURTRIT TOUTE LA SOCIÉTÉ. Du jury qui a […]
HUMAINS N°26 – JOURNÉE MONDIALE CONTRE LA PEINE DE MORT : 20 ANS DE COMBAT !

En juin 2001 la déclaration pour une abolition universelle de la peine de mort était adoptée à Strasbourg lors du premier congrès mondial contre cette barbarie. Même si des progrès ont été accomplis et des victoires obtenues çà et là, la peine de mort reste hélas d’actualité. Ce dossier revient sur 20 ans d’actions. Plus que jamais, la Coalition mondiale contre la peine de mort est un lieu indispensable d’échanges et de soutien aux abolitionnistes du monde entier
J’agis pour Mohamed Ramadan et Hussein Ali Moosa dans les couloirs de la mort depuis huit ans

Accusés d’avoir participé à un attentat, Mohamed Ramadan et Hussein Ali Moosa ont été arrêtés et forcés de signer des aveux sous la torture. Le 13 juillet 2020, la Cour de cassation du Bahreïn a confirmé leur condamnation à mort. Ayant épuisé tous les recours internes, ils risquent d’être exécutés.
HUMAINS N°21 – ABOLITION DE LA PEINE DE MORT, 40 ANS APRÈS ?

Il y a 40 ans, le 9 octobre 1981, la France abolissait la peine de mort mais, dans notre pays, ils sont encore 55% à estimer qu’il faudrait la rétablir. Ce numéro met en lumière l’inhumanité de ce châtiment que seuls 107* pays ont aboli pour tous les crimes. Concernant la France, les exécutions extrajudiciaires, notamment dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, posent question. L’honneur d’un pouvoir n’est-il pas aussi de s’affranchir de la vox populi ? La 19e Journée mondiale contre la peine de mort, commémorée le 10 octobre et dédiée aux femmes condamnées à mort, nous rappelle que le combat pour l’abolition est également adossé à la lutte contre les discriminations.