État de siège, arme de répression de la société civile

Trois militants de la société civile sont actuellement emprisonnés pour avoir critiqué l’état de siège en vigueur dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Les autorités congolaises doivent les libérer immédiatement et sans conditions. La société civile congolaise doit pouvoir exercer son droit à la liberté d’expression en toutes circonstances.
Allégations de tortures sur l’activiste Yves Kibouy Bershu

L’activiste camerounais Yves Kibouy Bershu, également connu sous les pseudonymes de Ramon Cotta et Steve Akam, aurait subi des tortures durant sa détention au secret au Cameroun. Les autorités camerounaises ont failli à leurs obligations de protection et doivent, conformément aux lois en vigueur, ouvrir une enquête afin que les responsables de tels actes, qui sont contraires au droit camerounais, soient traduits en justice.
Rwanda. L’opposante Victoire Ingabire, privée de la liberté de circulation

Depuis la grâce présidentielle qui lui a permis de sortir de prison en septembre 2018, l’opposante Victoire Ingabire est privée de la liberté de circulation, et vit constamment surveillée au Rwanda. Elle ne peut pas sortir du territoire rwandais, et n’est pas autorisée à rendre visite à sa famille en Europe.
Le calvaire des détenus gazaouis en Israël

Depuis le début de l’opération militaire qui a fait suite à l’attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023, plusieurs milliers de Gazaouis sont détenus. Les conditions d’incarcération sont telles qu’il y a de forts soupçons d’usage systématique de la torture, dans différents camps militaires ou prisons israéliennes. Dans ces centres de détention, qualifiés par de nombreuses organisations non gouvernementales comme étant des « Guantánamo israéliens », les détenus ne bénéficient d’aucun droit et sont soumis à des traitements déshumanisants.
Prisons : déconstruire les idées reçues !

Parce qu’en France, le combat pour la dignité humaine se mène aussi dans les lieux privatifs de liberté, l’ACAT agit, sensibilise et mobilise afin que les personnes détenues soient incarcérées dans des conditions humaines et dignes. Cela passe d’abord par contribuer à changer le regard sur le milieu carcéral et les personnes détenues.
Les journalistes Sandra Muhoza et Floriane Irangabiye doivent être libérées !

Dans un contexte de rétrécissement de l’espace public au Burundi, les libertés d’expression et de la presse indépendante sont particulièrement ciblées par les autorités au pouvoir. Depuis le 18 avril 2024, la journaliste Sandra Muhoza est emprisonnée pour avoir fait des commentaires dans un groupe de conversations privées. Le 13 février 2024, la chambre de cassation de la Cour suprême a décidé de maintenir la condamnation de 10 ans d’emprisonnement contre la journaliste Floriane Irangabiye.
Des militants et sympathisants du PSF détenus illégalement depuis quatre mois

Dans le contexte de l’assaut violent mené par des forces de défense et de sécurité (FDS) tchadiennes contre le siège du Parti socialiste sans frontières (PSF), à N’Djaména, le 28 février 2024, vingt-cinq militants et sympathisants de ce parti d’opposition ont été arrêtés sans base légale et sont, depuis quatre mois, emprisonnés arbitrairement dans différents lieux de détention à travers le Tchad. Ils sont privés de leurs droits à la défense.
La sécurité de Kenia Hernández est en danger

Kenia Hernández a été transférée dans une prison de moindre sécurité pour se rapprocher de sa famille. Cependant, elle continue d’être attaquée pour son travail de défenseure à l’intérieur de la prison. Mobilisons-nous pour demander sa sécurité et sa libération rapide !
Je soutiens Pape Abdoulaye Touré dans sa quête de justice !

Le 14 avril 2024, Pape Abdoulaye Touré indique sur X : « Nous n’avons ni pardonné encore moins oublié […] les responsabilités seront situées ». Il y a un an, cet activiste sénégalais était torturé par des gendarmes.
Gloria Sengha, militante et opposante politique, portée disparue

Le 17 mai 2024, autour de 17h, Gloria Sengha – fondatrice du mouvement Vigilance citoyenne (VICI), membre de la campagne Tolembi Pasi (« Nous en avons assez de souffrir » en lingala) et membre du parti Envol – a été enlevée par des policiers à Kinshasa, en compagnie de deux de ses collègues : Robert Bunda et Chadrack Tshadio. Elle est depuis lors portée disparue tandis que ses collègues ont été localisés dans les locaux de la police.