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Sauvons Serge Atlaoui et les condamnés à mort en Indonésie !.

« Nous avons plusieurs raisons d’être plus inquiets que jamais ! La mobilisation internationale – politique, médiatique et citoyenne – en soutien à Serge Atlaoui et aux autres condamnés à mort en Indonésie, s’impose urgemment. Le soutien des États dont des citoyens sont dans les couloirs de la mort indonésiens et la mobilisation de la société civile sont indispensables en ce moment particulièrement difficile  », selon les organisateurs du rassemblement à Paris.

« Il n’y a plus une seule seconde à perdre ! S’il y a une dernière chance pour essayer de sauver Serge Atlaoui, citoyen français condamné à mort en Indonésie et de nombreux autres étrangers et indonésiens risquant une exécution imminente, c’est maintenant », selon l’association Ensemble contre la peine de mort (ECPM), à l’origine de l’initiative, ainsi que ses partenaires : Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT France), Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme (AEDH), Agir pour les Droits de l’Homme (ADH), Collectif Libérons Mumia, Ordre des avocats de Paris, Fédération internationale de l’Action des chrétiens pour l’abolition de latorture (FIACAT), Fédération des Associations Réflexion-Action, Prison Et Justice (FARAPEJ), Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), Fédération Nationale des Unions des Jeunes Avocats (FNUJA), Ligue des Droits de l’Homme (LDH), Lutte pour la justice (LPJ), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), Poster for Tomorrow. Réseau d’Alerte et d’Intervention pour les Droits de l’Homme (RAIDH), Save Innocents, Union Internationale des Avocats (UIA).

Dans l’affaire Atlaoui, la justice indonésienne refuse d’accepter les nouveaux témoins présentés par la défense et le parquet général cite aujourd’hui le nom de Serge Atlaoui dans une liste de plusieurs étrangers condamnés à mort qui seraient exécutés prochainement.

Serge Atlaoui a été arrêté en 2005 dans un laboratoire clandestin de production d'ecstasy. La Cour suprême indonésienne l’a condamné à mort en 2007. Serge Atlaoui  a toujours clamé son innocence.

Mercredi 11 mars 2015, au cours de l’audience qui examinait la demande en révision de son procès –ultime recours possible–, la justice indonésienne a refusé d’accepter les nouveaux témoins présentés par la défense, et a reporté au 25 mars 2015 l’énoncé de sa décision. Le parquet général indonésien cite aujourd’hui le nom de Serge Atlaoui dans une liste d’étrangers condamnés à mort qui seraient exécutés prochainement. L’audience du 11 mars dernier laisse planer peu de doutes quant à la réponse judicaire qui sera donnée à cette requête.

Si Serge Atlaoui était exécuté, cela ferait de lui le premier français exécuté depuis Jérôme Carrein en 1977, soit depuis 38 ans.

133 personnes sont actuellement condamnées à mort en Indonésie dont 59 pour trafic de drogue (allant de la simple possession, aux complicités techniques et logistiques jusqu’à des rôles plus significatifs). Parmi eux, 42 sont de nationalités étrangères (France, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Australie, Brésil, Chine, Inde, Iran, Malaisie, Népal, Nigéria, Pakistan, Philippines, Sénégal, Zimbabwe et les Etats-Unis). 

Le 18 janvier 2015, le Président Joko Widodo a ordonné l’exécution de cinq étrangers et d’une indonésienne.

Le rassemblement « Sauvons Serge Atlaoui, et tous les condamnés à mort en Indonésie » est prévu le mardi 24 mars  à 18 heures à proximité de l’ambassade d’Indonésie. La préfecture interdisant les manifestations devant une ambassade, le rendez-vous se fera à l’angle de l’avenue Paul Doumer et de la rue Nicolo. Voir le plan

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