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Rencontre entre Antoinette Chahine et Elie Keyrouz.

  • Peine de mort

C’est une rencontre très importante pour l’ACAT-France et son ambassadrice au Liban. Elle-même est une rescapée des couloirs de la mort, condamnée pour un crime qu’elle n’a jamais commis, et finalement libérée grâce une mobilisation internationale.

L’ACAT-France réaffirme son soutien aux femmes et aux hommes qui oeuvrent pacifiquement pour l’abolition de la peine de mort au Liban.

En 2012, Elie Keyrouz a présenté une proposition de loi pour abroger la peine de mort du code pénal libanais. Bannir ce châtiment cruel, c’est garantir des conditions de détention plus dignes et des solutions plus humaines et plus équitables à la justice pénale.

Pour Elie Keyrouz, l’urgence de l’abolition tient dans une conviction fondamentale : la justice ne devrait jamais s’octroyer le droit de porter atteinte à la vie d’une personne. Une position qui s’appuie sur la Déclaration universelle des droits de l’homme et sur l’obligation de respecter toute vie humaine.

Le Liban reste néanmoins « abolitionniste de fait », il n’a procédé à aucune exécution de condamnés à mort depuis 2004. Malheureusement, onze ans après, la proposition de loi portant sur l’abolition de la peine de mort est toujours dans les tiroirs du Parlement.

En décembre 2022, le Liban a voté en faveur de la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies pour  un moratoire sur l’application de la peine de mort. Un pas important vers l’abolition de droit.

L’ACAT-France milite pour l’abolition de la peine de mort partout dans le monde et, grâce à son ambassadrice, continue à soutenir toute action pacifique visant à obtenir  l’abolition de la peine de mort au Liban.

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