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  • Communiqué

Le REDHAC, représenté par Me Alice Nkom, lauréat du Prix Engel-du Tertre 2025.

  • Détention arbitraire
  • Disparitions forcées
  • Justice et impunité
  • Justice sociale
  • Torture
Photo | Dimitri Partouche / ACAT-France

Communiqué de presseParis, le 1er décembre 2025

La Fondation ACAT pour la dignité humaine décerne le Prix Engel-du Tertre des droits humains 2025 au Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (REDHAC), représenté par Me Alice Nkom, co-présidente du conseil d’administration. Cette distinction récompense le courage du REDHAC qui poursuit son combat pour les libertés fondamentales malgré un contexte régional de plus en plus répressif.    

Basé à Douala et actif dans huit pays, le REDHAC joue un rôle central dans la documentation des violations des droits humains, l’assistance aux défenseurs menacés et le plaidoyer pour la liberté d’expression et d’association. Son action s’exerce malgré les pressions croissantes des autorités camerounaises, qui ont suspendu ses activités et scellé ses locaux de décembre 2024 à octobre 2025. Des poursuites judiciaires ont également été engagées contre deux de ses dirigeantes. 

Première femme francophone admise au barreau du Cameroun en 1969, Me Alice Nkom s’est illustrée par son combat en faveur des personnes les plus stigmatisées, notamment les personnes LGBT+, et pour son combat en faveur des droits humains. Depuis un an, elle fait l’objet de poursuites pour avoir protesté contre la fermeture du REDHAC, illustrant le harcèlement que subissent les militants indépendants dans la région. 

Soutenir un travail indispensable

En récompensant le REDHAC, l’ACAT-France réaffirme son soutien aux sociétés civiles d’Afrique centrale, où les défenseurs des droits humains sont régulièrement confrontés aux menaces, à la criminalisation et aux violences. Ce prix se veut un acte de solidarité et de protection envers celles et ceux qui s’opposent pacifiquement aux dérives autoritaires, parfois au péril de leur vie.  

À travers cette distinction, nous appelons également la communauté internationale à maintenir les droits humains au cœur de ses relations politiques et de sa coopération avec les pays d’Afrique centrale. Visibiliser le REDHAC, c’est contribuer directement à sa sécurité et à la poursuite de son travail indispensable auprès des défenseurs des droits humains. 

Contact Presse

Dimitri Partouche, chargé de communication

Communication@acatfrance.fr | +33 1 40 40 74 10 | +33 6 27 76 83 27

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