Journée mondiale contre la peine de mort : refusons l'indignité !

Vivre en attendant la mort est encore une torture infligée dans plus de 50 pays à travers le monde. Découvrez la réalité qui se cache derrière ce châtiment aussi injuste qu’indigne, et agissez à nos côtés.
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J’agis pour que Zhang Zhan soit libérée.

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Condamnée pour avoir voulu informer

Zhang Zhan est une ancienne avocate. En février 2020, elle s’est rendue à Wuhan, quelques
jours après le confinement strict de la ville, après avoir pris connaissance du commentaire d’un internaute qui écrivait qu’on l’avait laissé seul face à la mort. Avec quelques autres, elle filme des malades alités dans un couloir d’hôpital à Wuhan. Ses images donnent un rare aperçu des conditions sanitaires dans la première ville du monde touchée par le coronavirus, loin de l’image que les médias officiels ont tenté d’imposer. On la voit également tenir tête à un policier lui ordonnant de cesser de filmer. « J’ai le droit de surveiller ce que fait l’État », répondait-elle calmement à l’homme qui tentait de lui arracher son téléphone portable. En mai 2020, Zhang Zhan, est arrêtée, puis condamnée fin décembre à quatre ans d’emprisonnement pour « provocation aux troubles à l’ordre public ».

Elle entame une grève de la faim pour protester et clamer son innocence. Ses geôliers la forcent à se nourrir par une sonde gastrique nasale, l’entravent et lui lient les mains pendant plusieurs mois. Selon son avocat qui a pu lui rendre visite à ce moment-là, sa santé se dégrade. Le 18 décembre 2020, le tribunal populaire du nouveau district de Pudong informe son avocat de la date du procès fixée au 28 décembre.
Ce jour-là, elle est conduite dans la salle d’audience en fauteuil roulant, car elle est très faible physiquement. Elle est accusée d’avoir utilisé des réseaux sociaux pour diffuser de fausses informations. Zhang Zhan rendait surtout compte d’arrestations de journalistes indépendants et du harcèlement subi par leurs familles.

Plus aucune visite autorisée

Depuis le 13 janvier 2021, date à laquelle Zhang Zhan a vu pour la dernière fois son avocat,
les autorités ont interdit toute visite, estimant que la procédure était terminée. Les autorités ont annoncé l’avoir transférée en mars 2021 dans la prison pour femmes de Shanghai où elle doit accomplir l’ensemble de sa peine. Sa mère, qui s’est rendue à la prison et a demandé à la voir n’a pas été autorisée à lui rendre visite.

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