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Alors que le Yémen, au bord de la famine et dont la situation humanitaire est plus catastrophique que jamais, s’enlise dans une septième année de guerre, 12 organisations non-gouvernementales (ONG) humanitaires et de défense des droits humains appellent le président Emmanuel Macron à mettre fin à la complicité silencieuse de la France en cessant ses ventes d’armes aux Etats parties au conflit. A l’appel des ONG, des militantes et des militants se rassembleront ce jeudi 25 mars 2021, à l’occasion d’un grand die-in place de la République à Paris.
Il y a 25 ans de cela, le 15 mars 1996, deux jeunes enfants de 11 et 12 ans subissaient des mauvais traitements par des agents de la police suisse. Ces violences seront le point de départ d’une mobilisation d’associations suisses et canadiennes qui créeront l’année suivante, le 15 mars 1997, la première Journée internationale contre les brutalités policières. Ils seront au cours des années rejoints par des militants contre les violences policières à travers le monde. 25 ans après ces faits, l’ACAT s’inscrit dans cette mobilisation pour exprimer son soutien aux victimes de ces violences, en France et ailleurs.
Des organisations de la société civile à travers le monde demandent aux autorités rwandaises d’autoriser une enquête indépendante, impartiale et efficace sur sa mort en détention du chanteur populaire de gospel et activiste pour la paix Kizito Mihigo. Alors que vos gouvernements marquent Commonwealth Day aujourd’hui et s’apprêtent à participer au sommet des chefs de gouvernement du Commonwealth à Kigali en juin, nous vous écrivons pour vous demander de vous engager auprès de vos homologues du gouvernement rwandais afin de soutenir cet appel.
À l'approche du 10e anniversaire de la révolution égyptienne de 2011, ACAT-France et 11 autres organisations de défense des droits humains, appellent l'UE à modifier substantiellement ses relations avec l'Égypte, compte tenu de la répression soutenue et sans précédent des droits humains dans le pays.
  • Détention arbitraire
  • Disparitions forcées
  • Justice et impunité
  • Peine de mort
  • Torture
Le général Laurent Nkunda, ex-chef de guerre congolais dont le nom apparaît dans le « Rapport Mapping » des Nations unies, a disparu des radars depuis plus de 10 ans. Il se fait discret au Rwanda, pays dans lequel il a été officiellement arrêté le 22 janvier 2009. Il y bénéficie d’une impunité notoire.
Une fois de plus, cinq membres de Dynamique Citoyenne – un réseau d'organisations de la société civile – se sont déplacés au tribunal de Première Instance de Yaoundé, le 9 décembre 2020, pour assister à leur procès. Une fois de plus, l’audience a été reportée... Cela fait plus de 30 fois depuis leur arrestation, il y a cinq ans, que le procès est continuellement ajourné. Il ne s’agit ni plus ni moins d’un harcèlement judiciaire mené par les autorités camerounaises en vue de restreindre leurs activités légitimes de promotion des principes démocratiques au Cameroun en usant de la crainte d’une condamnation à des peines de prison. Tant que ces militants de la société civile feront l’objet de poursuites iniques pour « manifestation illégale et rébellion simple » pour avoir simplement tenu un atelier de travail, ils demeureront à la merci d’une condamnation qui peut tomber à tout moment.
Paris, le 16 décembre 2020 : Plus de quinze mois après la disparition forcée du journaliste Samuel Wazizi, les autorités camerounaises continuent à s’enfermer dans le silence sur les circonstances de sa détention et de sa mort, rendue publique début juin 2020. Selon la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (CNDHL), le chef de l’Etat, Paul Biya, aurait reçu les résultats de l’enquête menée par la sécurité militaire. L’ACAT-France et Reporters sans frontières (RSF) exhortent la présidence de la République du Cameroun à rendre public le rapport d’enquête et ses conclusions.
Alors que 13 ONG françaises et internationales ont appelé jeudi dernier le gouvernement français à répondre positivement et rapidement aux propositions de la mission d’information parlementaire sur le contrôle des exportations d’armement pour plus de transparence et de contrôle démocratique, le média Disclose révèle que l’exécutif entend enterrer les recommandations principales du rapport.
La Mission d'information sur le contrôle des exportations d'armement a remis le 18 novembre son rapport. Celui-ci acte la nécessité d’une transparence considérablement renforcée de la part du gouvernement sur les ventes d’armes françaises et préconise de doter enfin le Parlement « d’un véritable pouvoir de contrôle » sur celles-ci. 13 ONG appellent le pouvoir exécutif à répondre rapidement et positivement à cette exigence de contrôle et de transparence.
Lundi 7 décembre doit commencer une visite de deux jours par le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi en France alors que trois semaines auparavant, trois directeurs d’une des dernière ONG de défense des droits humains encore active dans le pays ont été arrêtés. La France ne peut pas rester silencieuse.

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