Filtrer par :

À l’occasion de la journée mondiale des réfugiés, l’ACAT-France a choisi de mettre en lumière des témoignages émanant de la permanence d’aide juridique aux demandeurs d’asile et réfugiés.
Suite au référé-liberté déposé par une coalition d’associations largement soutenue par d’autres acteurs solidaires, le tribunal administratif de Paris a ordonné aux préfectures d’Ile-de-France, de police de Paris et de la Seine-Saint-Denis, ainsi qu’aux villes concernées d’assurer l’installation de points d’eau et de sanitaires, la distribution de masques et de gel hydro alcoolique et de renforcer le dispositif de collecte des ordures sur les campements.
Une coalition de collectifs et associations dépose un référé liberté pour demander un accès à l’eau et à l’hygiène, une mise à l’abri inconditionnelle, et l'arrêt des démantèlements sauvages pour les exilés vivant sur les campements du canal Saint Denis.
Si la décision rendue ce 13 mai 2020 par la Cour d’appel de Lyon ne va pas jusqu’à remettre en question le système de l’asile en France, elle marque cependant une nouvelle victoire pour ceux qui s’engagent auprès des migrants et vient consolider le principe de fraternité tel que reconnu par le conseil constitutionnel en juillet 2018. C’est l’occasion pour l’ACAT de revenir sur une interview que Cédric Herrou nous avait accordé le 13 mars dernier, suite à l’audience.
Le Conseil d’État a donné raison aux sept associations et au Défenseur des droits. Il a ordonné la réouverture des GUDA dans un délai de 5 jours, en priorité pour les personnes plus vulnérables.
Le 15 avril, sept organisations et sept demandeurs et demandeuses d’asile ont déposé devant le tribunal administratif de Paris un référé-liberté pour exiger la reprise de l’enregistrement des demandes d’asile. Hier, le tribunal administratif de Paris a donné raison aux associations : la préfecture a cinq jours pour rétablir le système et l’Ofii doit réouvrir la plateforme téléphonique sans délai.
En Île-de-France, il n’est aujourd’hui plus possible d’enregistrer une demande d’asile. L’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) a suspendu sa plate-forme téléphonique qui habituellement délivre les rendez-vous, tandis que les guichets des préfectures sont fermés.
92 associations et collectifs s’associent pour saisir conjointement 7 Rapporteurs des Nations Unies en charge des questions de pauvreté extrême, de santé, d’accès à un logement décent, à la nourriture, à l’eau potable et à l’assainissement, ainsi que des migrants et des défenseurs des droits humains.
Dès le début du mois de mars, la Haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies a tenu à affirmer haut et fort que dans une période comme celle que nous connaissons, « les droits de l’homme doivent être au cœur des décisions ». Le sacrifice de nos droits et libertés ne nous aidera pas à résoudre la crise sanitaire. C’est au contraire en les réaffirmant que nous la surmonterons dignement.
  • Détention arbitraire
  • Disparitions forcées
  • Droit d'asile
  • Justice et impunité
  • Maintien de l’ordre
  • Peine de mort
  • Torture
  • Violences policières
Depuis plusieurs années, associations et collectifs alertent les institutions sur la situation des personnes à la rue à Paris et dans sa proche périphérie qui ne fait que s’aggraver. Rien n’a bougé depuis, pire la situation n’a cessé de se dégrader.

S'abonner à la newsletter.

Recevez nos actualités et restez informés de nos actions et de nos événements en vous inscrivant à notre newsletter.