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Défenseur des droits humains à Taïwan, Lee Ming-Che avait été reconnu coupable de « subversion de l’État » en novembre 2017. Après avoir été détenu au secret pendant plus de huit mois, puis condamné à cinq ans de prison, il est enfin rentré libre à Taïwan.
Membre de la communauté indigène tzotzil, Marcelino Ruiz était victime d'une procédure inique lancée à son encontre par les autorités du Chiapas, au Mexique. Un groupe d'experts des Nations unies avait qualifié sa détention d'arbitraire.
Yu Wensheng avait été formellement inculpé pour « subversion » , une accusation qui visait surtout son engagement en faveur des droits humains. Son calvaire a pris fin.
Sortis le 21 janvier au soir, Mira Angoung, Etienne Ntsama, Moussa Bello et Tehle Membou, tous les quatre activistes au sein du collectif Stand Up For Cameroon, purgeaient une peine de prison à la suite de leur arrestation, le 18 octobre 2020. Ils avaient été condamnés parle tribunal militaire de Doula pour « tentative de complot, conspiration de révolution et d’insurrection ». Une accusation fondée sur aucune preuve, visant principalement à taire leur engagement citoyen pacifique.
Après plus de deux années de détention, soumis à l'isolement, Ramy Kamel a enfin été libéré par les autorités égyptiennes. Le défenseur des droits humains, d'origine copte, avait été arrêté sans mandat le 23 novembre 2019. Les autorités égyptiennes l'ont libéré ce jeudi 8 janvier 2022.
Nos organisations se réjouissent de la libération aujourd’hui du défenseur des droits humains Ramy Shaath. Sa bravoure et son courage ont inspiré de nombreux membres de mouvements palestinien et égyptien pour les droits humains. Sa libération est une victoire pour tous ses amis, sa famille, les ONG, les parlementaires et ses milliers de sympathisants dans le monde entier. Cette libération montre, une fois de plus, l’utilité des actions publiques de défense des droits humains et de dénonciation des injustices.
Fomusoh Ivo Feh, Afuh Nivelle Nfor et Azah Levis Gob, trois amis lycéens, sont enfin libres. Suite à la décision de la Cour suprême du Cameroun, le 16 décembre 2021, de réduire leur peine de dix à cinq ans de prison, ils ont été libérés puisqu’ils avaient déjà purgé leur peine.
Arrêtés le 18 septembre 2020 après une réunion du parti d'opposition Cameroon People's Pary (CPP), Etienne Ntsama, Moussa Bello, Mira Angoung, Tehle Membou et Nana Collins ont finalement été condamnés à des peines de 16 à 18 mois de prison. L'ACAT-France déplore cette décision.
Au cours du mois de décembre 2021, plus de 80 militants et cadres du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), principal parti d'opposition, ont été condamnés à des peines allant de six mois à sept ans de prison ferme pour « attroupement », « insurrection » ou encore « rébellion ».
Le 7 décembre 2020, le Président Emmanuel Macron évoquait publiquement la situation du défenseur des droits humains Ramy Shaath lors d’une conférence de presse avec le Président Al Sissi, à l’occasion de la visite de ce dernier à Paris. Un an plus tard, l’activiste des droits humains est toujours emprisonné, tandis que de nouveaux contrats d’armement ont été signés avec l’Égypte. Sa libération est-elle toujours une priorité pour la diplomatie française ?

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