Défenseurs de l'environnement en danger

Torturés parce qu’ils osent défendre notre avenir et bien commun. Soutenons-les !

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Fomusoh Ivo Feh, Afuh Nivelle Nfor et Azah Levis Gob, trois amis lycéens, sont enfin libres. Suite à la décision de la Cour suprême du Cameroun, le 16 décembre 2021, de réduire leur peine de dix à cinq ans de prison, ils ont été libérés puisqu’ils avaient déjà purgé leur peine.
Arrêtés le 18 septembre 2020 après une réunion du parti d'opposition Cameroon People's Pary (CPP), Etienne Ntsama, Moussa Bello, Mira Angoung, Tehle Membou et Nana Collins ont finalement été condamnés à des peines de 16 à 18 mois de prison. L'ACAT-France déplore cette décision.
Au cours du mois de décembre 2021, plus de 80 militants et cadres du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), principal parti d'opposition, ont été condamnés à des peines allant de six mois à sept ans de prison ferme pour « attroupement », « insurrection » ou encore « rébellion ».
Le 7 décembre 2020, le Président Emmanuel Macron évoquait publiquement la situation du défenseur des droits humains Ramy Shaath lors d’une conférence de presse avec le Président Al Sissi, à l’occasion de la visite de ce dernier à Paris. Un an plus tard, l’activiste des droits humains est toujours emprisonné, tandis que de nouveaux contrats d’armement ont été signés avec l’Égypte. Sa libération est-elle toujours une priorité pour la diplomatie française ?
En décembre 2019, une vingtaine de militants et d’avocats chinois des droits de l’homme se réunissaient pour parler de la situation dans leur pays et dans le monde, convaincus qu’une autre Chine est possible. Violemment réprimés, plusieurs sont arrêtés. Parmi eux, Xu Zhiyong, toujours en détention.
Suspendue en 2015 puis interdite un an plus tard, en octobre 2016, l’ACAT-Burundi subit la répression du régime contre les organisations de la société civile, dont l’action en faveur des droits humains est jugée criminelle. La Fondation ACAT pour la dignité humaine lui remet la 7ème édition de son Prix des droits humains Engel-du Tertre en reconnaissance de son travail.
Pour avoir dénoncé et documenté des violations des droits humains au Burundi, douze défenseurs et journalistes en exil ont été injustement condamnés à des peines de prison à perpétuité. Leurs peines doivent être annulées, leurs ONG et médias réhabilités !
Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2022, les membres de l’Assemblée nationale examinent, ce lundi 25 octobre, les crédits de la mission Justice et, parmi eux, ceux dédiés à l’administration pénitentiaire. Une fois de plus, les priorités budgétaires sont aux antipodes des véritables besoins et traduisent une orientation stratégique où la prison reste, encore et toujours, la peine de référence.
Un an après le début du harcèlement judiciaire contre José Luis Gutiérrez Hernández et César Hernández Feliciano, défenseurs communautaires, en représailles de leur défense du territoire et des droits des peuples autochtones au Chiapas, l'ACAT-France et l'Observatoire (OMCT-FIDH) exigent l'abandon des charges contre eux.
Le Vivr'ACAT 2022 se tiendra à l’auberge de jeunesse Yves Robert, à Paris 18e, sur le thème : « Le respect des droits humains est-il garanti dans les démocraties ? ».
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