Malgré la condamnation du Maroc par le Comité contre la torture (CAT), Naâma Asfari demeure emprisonné dans les geôles marocaines depuis 10 ans avec 18 autres prisonniers sahraouis dans l’affaire du camp de Gdeim Izik. Défenseur des droits et militant de la cause sahraouie, il se bat pour sa libération et la reconnaissance des tortures qu’il a subies.
Le 23 octobre 2020, la justice civile camerounaise a acquitté Marie Dawandala, Damaris Doukouya et Martha Weteya de la peine de mort à laquelle ces trois jeunes femmes avaient été condamnées par un tribunal militaire.
Des centaines de parlementaires européens et américains appellent le Président Abdel Fattah al-Sisi à libérer les prisonniers d’opinion égyptiens. En début de semaine, plus de 278 législateurs européens et américains ont envoyé des lettres ouvertes au Président Égyptien Abdel Fattah al-Sisi. Ces lettres envoient un message fort dénonçant la situation des prisonniers d’opinion.
Après plus de six mois passés en détention préventive, Moudi Moussa, Halidou Mounkaila et Maïkoul Zodi, membres de l’ONG Tournons La Page, ont été libérés provisoirement les 29 et 30 septembre 2020. L‘ACAT-France appelle les autorités nigériennes à abandonner toutes les charges retenues contre ces trois militants de la société civile qui n’ont fait qu’exercer leur liberté d’expression et œuvrer à la défense des droits humains au Niger.
Germain Rukuki, ancien membre de l’ACAT-Burundi est emprisonné depuis juillet 2017. Le 30 juin 2020, la Cour suprême du Burundi a cassé l'arrêt de la Cour d'appel de Ntahangwa qui le condamnait, un an plus tôt, à 32 années d'emprisonnement pour « mouvement insurrectionnel, atteinte à la sûreté intérieure de l’État et rébellion ». La Cour suprême a demandé à ce qu'une nouvelle audience se tienne afin qu’il soit rejugé équitablement.
À la veille du procès au Vietnam des activistes du droits foncier, onze organisations internationales appellent le présidente du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU à envoyer des observateurs au Vietnam pour s’assurer que les prévenus aient droits à un procès équitable et ouvert.
Le 5 juillet dernier marquait un an de détention de Ramy Shaath, un militant égypto-palestinien, alors que les cas de Covid-19 augmentent dans les prisons égyptiennes.
Les personnes étrangères enfermées dans les centres de rétention administrative payent le prix fort d’une justice dégradée dans les conditions dérogatoires de l’état d’urgence sanitaire : à Hendaye et Oissel, des audiences illégales sont organisées dans des lieux de police. Ces pratiques, contraires aux grands principes de la justice, s’inscrivent dans le contexte d’une politique d’expulsion qui prévoit de les développer durablement.
Le nouveau président du Burundi, Évariste Ndayishimiye, a la possibilité de libérer les défenseurs des droits humains et les journalistes arbitrairement détenus dans le pays. Sa prise de fonction récente est une opportunité politique pour le régime en place de rétablir la primauté du respect des droits humains et de mettre fin aux violations des droits humains passées.
Moudi Moussa, Moukaila Halidou et Maïkoul Zodi, trois leaders de la société civile nigérienne, sont emprisonnés depuis cent jours. Cent jours que la France se tait.