Défenseurs de l'environnement en danger

Torturés parce qu’ils osent défendre notre avenir et bien commun. Soutenons-les !

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Dès le début du mois de mars, la Haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies a tenu à affirmer haut et fort que dans une période comme celle que nous connaissons, « les droits de l’homme doivent être au cœur des décisions ». Le sacrifice de nos droits et libertés ne nous aidera pas à résoudre la crise sanitaire. C’est au contraire en les réaffirmant que nous la surmonterons dignement.
  • Détention arbitraire
  • Disparitions forcées
  • Droit d'asile
  • Justice et impunité
  • Maintien de l’ordre
  • Peine de mort
  • Torture
  • Violences policières
Le 20 mars 2020 a marqué le premier anniversaire de l’arrestation des défenseurs des droits des travailleurs Wei Zhili et Ke Chengbing, tandis que leur collègue Yang Zhengjun est détenu depuis le 8 janvier 2019. Inculpés pour avoir « cherché querelle et provoqué des troubles », ceux que l’on appelle les « iLabour3 » risquent jusqu’à 10 ans de prison.
Cela fait plus d'un an que l’actrice et de la défenderesse des droits humains Eman Al-Helw et du transgenre Hossam Ahmed sont détenu.es. Il.les ont tous les deux été arrêté.es le 28 février 2019, ainsi que 70 autre personnes, dans le cadre d’une campagne d’arrestation de masse déclenchée par des critiques de l’action du gouvernement sur les réseaux sociaux et des appels à manifester suite à un accident de train en gare de Ramsès qui a fait 22 morts et 43 blessés le 27 février 2019. Il.les sont retenu.es dans le cadre de l’enquête de la Sécurité d’Etat numéro 1739 de 2018.
À la lumière de la pandémie de COVID-19 − qualifiée « d'urgence de santé publique de portée internationale » par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) − nous, les organisations soussignées, exprimons notre vive inquiétude quant à la situation des détenu·e·s et des prisonnier.e.s dans la région de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient (ANMO). Si certains États de la région ont pris des mesures positives pour protéger la population dans son ensemble, la population carcérale reste particulièrement exposée à la propagation du virus.
L'ACAT, au travers de l’Observatoire de l’enfermement des étrangers (OEE) dont elle est membre, s’alarme de voir que des personnes (hommes, femmes, enfants) sont toujours privées de liberté dans les centres de rétention administrative (CRA), les locaux de rétention administrative (LRA), les zones d’attente (ZA) et les constructions modulaires du poste de police de Menton pont Saint-Louis.
Agnès Ndirubusa, Christine Kamikazi, Egide Harerimana et Térence Mpozenzi sont injustement emprisonnés au Burundi pour avoir exercé leur métier de journalistes. Ils ont été condamnés à deux ans et demi de prison à l’issue d’un procès politique entaché d’irrégularités.
Le chanteur Kizito Mihigo est mort. Voilà notre seule certitude. Ce fervent chrétien, très connu dans son pays pour ses chants religieux, avec qui l’Acat-France était en contact depuis septembre 2019, souhaitait quitter le Rwanda, où il ne pouvait plus vivre de sa musique. Il s’était attiré la haine du gouvernement rwandais en mars 2014 à cause d’une chanson « Igisobanuro cy’urupfu » - L’explication de la mort (1) - où il abordait à demi-mot les crimes commis contre les Hutus par le régime de Paul Kagamé.
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Kizito Mihigo, chanteur chrétien très connu au Rwanda, est mort à l’âge de 38 ans alors qu’il était sous la responsabilité des autorités rwandaises. Ces dernières ont indiqué, dans une déclaration, qu’il s’était suicidé dans sa cellule au sein du commissariat de police de Remera à Kigali, capitale du Rwanda. Son corps sans vie aurait été retrouvé le 17 février au matin. Ni le rapport d’enquête ni le rapport d’autopsie n’ont été rendus publics. Kizito Mihigo se savait en danger et souhaitait fuir le Rwanda pour vivre en Europe. L’ACAT-France appelle à l’ouverture d’une enquête indépendante sur sa mort suspecte.
L’annonce de la tenue du référendum constitutionnel et des élections législatives le 1er mars 2020 a exacerbé les tensions au sein de la société guinéenne. Les violences à l’encontre des leaders de la société civile et des partis politiques, réunis au sein du Front National de Défense de la Constitution (FNDC), redoublent. Nous appelons les partenaires internationaux à plus de fermeté pour que la Guinée respecte les droits humains et reconnaisse que les élections ne peuvent se tenir dans le contexte actuel.
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L’ACAT et 15 organisations vietnamiennes et internationales réclament l’ouverture d’une enquête indépendante du Conseil des droits de l’homme des Nations unies sur les violations des droits humains survenues à Dong Tam, près de Hanoï, le 9 janvier 2020. Nous appelons également à la libération des résidents de Dong Tam encore arbitrairement détenus dans des conditions inconnues.

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