Cookie Consent par FreePrivacyPolicy.com
République Dém. du Congo
Bonne nouvelle

Stanis Bujakera Tshiamala enfin libre !

Bonne nouvelle pour les droits de l’Homme : le journaliste Stanis Bujakera Tshiamala, qui avait été condamné à 6 mois de prison en République démocratique du Congo, est libre. Les autorités lui reprochaient la publication d’une note des services de renseignements, qu’elles affirment être un faux. Problème, le document était authentique. Ce procès bâclé a gravement porté atteinte à la liberté de la presse. L’ACAT-France, qui s’était mobilisée pour lui, se réjouit de sa libération.
BN-STANIS-BUJAKERA-202403
Stanis Bujakera Tshiamala. © Photo DR - Modification ACAT-France
Le 20 / 03 / 2024

Après 6 mois de détention arbitraire et une condamnation honteuse pour « contrefaçon », « faux en écriture », « propagation de faux bruits », Stanis Bujakera Tsiamala est sorti de la prison de Makala, à Kinshasa, le 19 mars 2024 en soirée.

La veille, le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe l’avait condamné, sans preuves, à 6 mois de prison ferme suite à la publication d’un article dans Jeune Afrique mettant en cause l’Agence nationale de renseignements dans la mort de Chérubin Okende.

Stanis Bujakera Tsiamala était en détention provisoire depuis le 8 septembre 2023. Sa libération était attendue après la décision du tribunal. C’est un soulagement et une bonne nouvelle pour les droits de l’Homme.

Qui est Stanis Bujakera ?

Stanis Bujakera Tshiamala est un journaliste congolais très populaire dans son pays, suivi par plus de 577 000 abonnés sur X (ex-Twitter). Directeur adjoint de publication du média congolais en ligne Actualite.cd, il est également correspondant de l’hebdomadaire Jeune Afrique et de l’agence de presse Thomson Reuters.

En 2023, il est soupçonné par les autorités d’être l’auteur d’un article publié dans Jeune Afrique mettant en cause les services de renseignements dans la mort de Chérubin Okende. Les autorités accusent Stanis Bujakera d’avoir produit un faux document.

De l’enquête jusqu’au procès, l’ensemble de la procédure judiciaire intentée contre Stanis Bujakera Tshiamala a été émaillée de nombreuses irrégularités.

Stanis Bujakera Tshiamala a été condamné abusivement. Il envisage désormais de faire appel de sa condamnation. Justice doit lui être rendue !

Tout au long de sa détention arbitraire, le journaliste congolais a fait l’objet d’une importante mobilisation de soutien de la société civile. L’ACAT-France avait appelé à sa libération sans conditions.

Cette affaire met en lumière la répression croissante des autorités congolaises à l'encontre des médias et plus largement de la société civile qui dénoncent la répression.

Articles associés

Communiqué
 Felix-Tshisekedi_Thumbnail
République Dém. du Congo

Non au rétablissement de la peine de mort en RDC !

Le 08 / 02 / 2024
Alors qu’un conflit armé déchire l’est de la République démocratique du Congo, le ministre de la Défense a plaidé, le 5 février 2024, pour l’exécution des personnes coupables de « trahison ». Le spectre de la peine de mort, aussi inhumaine qu’inutile, ressurgit après 20 ans sans exécutions. L’ACAT-France et 76 partenaires appellent le président Félix Tshisekedi, nouvellement réélu, à protéger les droits de l’Homme.
Appel à mobilisation
Template_AAM-vignette9
République Dém. du Congo

Stanis Bujakera Tshiamala doit être libéré !

Le 07 / 02 / 2024
Le journaliste congolais Stanis Bujakera Tshiamala croupit dans une cellule de la prison de Makala à Kinshasa. Il est arbitrairement détenu depuis le 8 septembre 2023, date à laquelle il a été arrêté à l'aéroport de Ndjili à Kinshasa.
Appel à mobilisation
Template_AAM-vignette9
République Dém. du Congo

Appel à une enquête indépendante sur Goma !

Le 10 / 10 / 2023
La fin du procès rapide devant la cour militaire du Nord-Kivu de six militaires impliqués dans le massacre de Goma, survenu le 30 août 2023, et la condamnation de quatre d’entre eux – dont un haut gradé – n’exonère pas les autorités congolaises de diligenter une enquête indépendante et impartiale pour établir l’ensemble des faits et toutes les responsabilités dans ce massacre de plus de 50 civils non armés.