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L'ACAT-France soutient le film Que m’est-il permis d’espérer ?

Le film coréalisé par Vincent Gaullier et Raphael Girardot rejoint la liste des longs-métrages promus par l’ACAT dans le cadre de son engagement pour l’éducation populaire au travers des outils culturels.
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Vincent Gaullier et Raphael Girardot avaient depuis longtemps observé avec empathie le sort des personnes exilées arrivant en France après un périple traumatisant. Souvent, leurs espoirs étaient écrasés par la froide sentence des services de l’immigration. Pour les réalisateurs, l’ouverture d’un centre de premier accueil à Paris, dédié aux migrants, a permis de rendre compte du fossé béant entre la théorie d’un accueil digne réservé à ces personnes et la réalité d’un « non-accueil » chronique bien traduit par le slogan qui accompagne le film : « il n’y a pas de crise de migrants, il y a une crise de l’accueil ». Troublés par la multiplication des campements de rue, ils ont décidé d’y répondre en partageant leur regard sur cette situation au moyen du cinéma.

Ce centre, considéré comme le premier camp humanitaire parisien, a vu le jour en 2016 suite à une collaboration entre la Mairie de Paris, l’Etat et l’association Emmaüs Solidarité. Pour une durée de 18 mois, ce centre de 450 places, situé à la Porte de la Chapelle, a accueilli les hommes majeurs isolés. C’est ici que les caméras des réalisateurs vont suivre le quotidien des exilés et apercevoir la dualité du camp : entre le respect et la reconnaissance de leur humanité d’un côté et le labyrinthe administratif de l’autre côté. Ce qui ressort particulièrement du film est que chaque réfugié porte en lui une histoire unique.

Le titre du film exprime la notion de l’incertitude qui hante les réfugiés au moment où ils arrivent et entament le processus d’obtention d’un statut qui leur permettrait de rester légalement sur le sol français. C’est un documentaire révélateur qui tire la sonnette d’alarme sur un phénomène que de nombreuses associations dénoncent depuis des années. En effet, l’on assiste à un nivellement vers le bas des conditions d’accueil. Si des textes juridiques ont été élaborés en vue de garantir un niveau de vie digne pour ces personnes, la réalité de l’accueil en France n’est clairement pas à la hauteur.

Le film a fait son entrée dans les cinémas le 30 mars 2022.

Vous voulez organiser une projection près de chez vous ?

> Contactez le programmateur du film en adressant un mail à Philippe Elusse chez DHR / Avif cinémas : distribution@d-h-r.org

> Et télécharger le livret d’accompagnement réalisé par l’ACAT-France

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