À l’occasion de la journée mondiale des réfugiés, découvrez les témoignages vidéos de femmes et d’hommes contraints à l’exil, dont la voix est portée par des personnalités engagées.
Le 26 novembre dernier, le tribunal pénal du Caire a prolongé de 45 jours la détention provisoire de Ramy Shaath, un militant égypto-palestinien en prison depuis déjà 150 jours. Son épouse française, expulsée vers la France, reste toujours interdite de séjour en Egypte.
En 2019, la Convention contre la torture fête ses 35 ans. Aujourd’hui, elle compte 166 États parties dans le monde, un chiffre qui ne cesse de croître. Pourtant, la torture continue à être pratiquée dans de nombreux pays. De plus, elle semble plus acceptée et tolérée dans de nombreuses démocraties, y compris en France et en Europe, ce qui laisse penser qu’un retour de la torture n’est pas impossible. Le signe que la vigilance doit être accrue et que les moyens pour lutter contre la torture doivent être renforcés.
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) – parti d’opposition – fait l’objet d’une vaste campagne de répression : manifestations systématiquement interdites, emprisonnement de ses principaux leaders, répression des marches et arrestations massives de ses militants. Plus de 250 membres du MRC sont emprisonnés pour avoir participé à des marches pacifiques, interdites, organisées depuis fin janvier 2019.
Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), est détenu à Yaoundé dans les locaux du Groupement spécial d’opérations (GSO), une unité d'élite de la police. Il a été arrêté, à Douala, le 28 janvier 2019, à la suite de la répression de manifestations pacifiques, interdites, initiées par son parti, dans plusieurs villes du pays pour contester les résultats de l’élection présidentielle d’octobre 2018.
Bertrand Zibi Abeghe, ancien député démissionnaire du Parti démocratique gabonais (PDG) – au pouvoir – et proche de l’opposant Jean Ping, passe ses journées à attendre dans le quartier disciplinaire appelé « C.A » de la prison centrale de Libreville... Il attend des nouvelles de la Justice. Arrêté fin août 2016, il n’a toujours pas été jugé. Le régime gabonais voulait que cet opposant soit en prison. Aucun procès n’est en vue.
Si le temps passé dans les couloirs de la mort impacte gravement la santé mentale et physique des condamnés, il leur permet aussi de mener des recours en justice pour échapper à l’exécution. Interview croisée de Craig Haney, qui a travaillé sur les effets psychologiques de l’enfermement et de l’isolement cellulaire prolongé, et de Delphine Nihoul, qui a accompagné des accusés encourant la peine de mort au sein d'une clinique juridique universitaire.
L’Eglise catholique vient de modifier l’article 2267 de son Catéchisme, qui, désormais, rejette totalement la peine capitale. Une nouvelle réjouissante pour l’ACAT, qui lutte depuis des décennies contre cette pratique et entretient un réseau de correspondance avec des centaines de condamnés à mort.
Où se situe la frontière entre le recours légitime à la force publique et les traitements cruels, inhumains ou dégradants, voire la torture ? Un rapport de l’ONU y répond.
Le Sahara Occidental est occupé illégalement par le Maroc depuis 1975. Depuis, le Royaume ne cesse de commettre des crimes de guerres à répétition : torture des militants sahraouis, procès inéquitables, détentions sur le territoire marocain …
Flashball, LBD 40, grenades de désencerclement, grenades GLI F4 et bientôt Penn Arm PGL-640-3…. Autant d’armes que l’on imaginerait facilement dans des jeux vidéo. Dangereuses, mutilantes pour certaines meurtrières, elles n’ont pourtant rien de virtuel. Alors que s'ouvre le salon Milipol où elles sont mises à l’honneur, l’ACAT alerte les autorités françaises sur la dangerosité des armes dont elle se dote et sur le caractère contre-productif et possiblement contraire au droit international du recours à ces armes.