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En échouant à rendre justice aux victimes, le processus de lutte contre l’impunité n’a pas réussi à initier une réconciliation nationale. La preuve en est l’élection d’un ancien bourreau, Gotabaya Rajapaksa, en novembre 2019.
Une grande opacité règne sur l’usage de la force par la police ou la gendarmerie : aucune donnée exhaustive sur l’utilisation des armes, leur composition, le nombre de personnes blessées, ou encore les sanctions prises contre les forces de sécurité en cas de violences illégitimes.
Depuis le 6 février 2020, l’avocat devenu journaliste-citoyen Chen Qiushi est porté disparu. Quelques jours plus tard, Fang Bin, un autre citoyen chinois ayant documenté la vie à Wuhan depuis le déclenchement de l’épidémie du coronavirus a été arrêté et est probablement détenu au secret.
Le 1er février dernier, le prix de la Fondation ACAT 2019 (prix Engel-du Tertre des droits de l’homme) décerné à Tran Thi Nga, défenseure des droits humains au Vietnam, a été remis à sa représentante Chi Dang, avocate et défenseure des droits en exil au Canada. Pendant son séjour d’une dizaine de jours à Paris, Chi Dang a pu rencontrer plusieurs organisations et personnalités lors d’une tournée de plaidoyer.
Le 12 février 2020, le Parlement européen réuni en session plénière à Strasbourg, a ratifié le traité de libre-échange UE-Vietnam (EVFTA), malgré les appels de nombreuses ONG dont l’ACAT de reporter le vote tant que le Vietnam n’offrira pas de garanties suffisantes en matière de droits humains. L’ACAT déplore cette décision, triste symbole d’une perte de vitesse des valeurs européennes fondamentales au bénéfice des échanges commerciaux.
Messieurs Celeste Nlemvo Makela – membre du mouvement citoyen « Ras-le-bol » – Parfait Mabiala, Franck Donald Saboukoulou, Guil Ossebi et Meldry Dissavoulou – sympathisants du mouvement « Incarner l’Espoir » – sont détenus arbitrairement à la maison d’arrêt de Brazzaville depuis plus de deux mois, pour avoir exercé pacifiquement leur liberté d’expression.
Le 6 février 2020, 7 ONG dont l'ACAT ont déposé un référé pour empêcher le transit du cargo saoudien Bahri Yanbu par le port français de Cherbourg, en raison de sa cargaison d’armes et de celles qu’il viendrait charger à son bord.
Vente d’armes : 17 organisations humanitaires et de défense des droits humains, parmi lesquelles l’ACAT, viennent d’envoyer une lettre à Edouard Philippe, Premier Ministre. Elles expriment leurs plus vives inquiétudes quant au passage du cargo saoudien Bahri Yanbu qui doit arriver jeudi 6 février à Cherbourg. Elles demandent instamment au Premier Ministre de les informer sur la nature du matériel devant être chargé sur le Bahri Yanbu. S’il s’agit d’armements, les 17 ONG demandent des éclaircissements sur les garanties dont dispose la France que ces derniers ne seront pas utilisés de manière illégale contre des populations civiles yéménites.
Plus d’une trentaine de personnes et d’organisations mobilisées pour la paix et le respect des droits humains ont été menacées de mort récemment. La situation n’a cessé de se dégrader depuis la signature de l’accord de paix fin 2016 : selon les dernières statistiques de 2020, il y a pratiquement un assassinat de défenseur.e par jour. Les autorités doivent mettre en place des mesures rapides et efficaces pour assurer leur protection.
Depuis la mi-octobre 2019, au moins 31 civils ainsi qu'un gendarme seraient morts par balles, à Conakry et dans plusieurs autres villes de Guinée, lors de journées de manifestations du Front national pour la défense de la constitution (FNDC). Les enquêtes en cours sur ces décès par balles piétinent, comme les précédentes enquêtes de ce type…

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