Les mesures législatives et réglementaires sont entrées en vigueur pour les premières d’entre elles depuis une semaine afin de lutter contre la propagation de l’épidémie du Covid-19. Pourtant, aucune mesure particulière à la hauteur du danger que représente ce virus et sa propagation n’est prise pour protéger les personnes sans abri ou logées en hébergement collectif, les plus vulnérables, pourtant soumises aux mêmes règles de confinement que le reste de la population et dans l’impossibilité matérielle de les respecter.
Cela fait plus d'un an que l’actrice et de la défenderesse des droits humains Eman Al-Helw et du transgenre Hossam Ahmed sont détenu.es. Il.les ont tous les deux été arrêté.es le 28 février 2019, ainsi que 70 autre personnes, dans le cadre d’une campagne d’arrestation de masse déclenchée par des critiques de l’action du gouvernement sur les réseaux sociaux et des appels à manifester suite à un accident de train en gare de Ramsès qui a fait 22 morts et 43 blessés le 27 février 2019. Il.les sont retenu.es dans le cadre de l’enquête de la Sécurité d’Etat numéro 1739 de 2018.
Le 26 mars 2015, l’Arabie saoudite à la tête d’une coalition internationale, lançait une intervention militaire au Yémen. En cinq ans, le conflit a fait plus de 100 000 morts, dont 12 000 civils tués lors d’attaques. L’ACAT, avec d’autres ONG, appelle à une mobilisation en ligne pour dénoncer la poursuite des ventes d’armes européennes à la coalition menée par l’Arabie saoudite.
À la lumière de la pandémie de COVID-19 − qualifiée « d'urgence de santé publique de portée internationale » par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) − nous, les organisations soussignées, exprimons notre vive inquiétude quant à la situation des détenu·e·s et des prisonnier.e.s dans la région de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient (ANMO). Si certains États de la région ont pris des mesures positives pour protéger la population dans son ensemble, la population carcérale reste particulièrement exposée à la propagation du virus.
En avril 2015, la Police d’intervention rapide débarque au campement de l’église évangélique du pasteur José Julino Kalupeteka, accusé de pratiques sectaires. Son interpellation tourne au massacre de fidèles. Cinq ans plus tard, les forces de l’ordre impliquées dans ces graves violations des droits humains n’ont toujours pas été jugées.
Comme vous le savez, nous vivons depuis quelques jours une situation absolument inédite. Nous sommes confrontés à une crise sanitaire sans précédent qui impacte notre quotidien, notre mode de vie, et nous oblige tant individuellement que collectivement, à nous organiser pour préserver notre santé et celle d’autrui.
L'ACAT, au travers de l’Observatoire de l’enfermement des étrangers (OEE) dont elle est membre, s’alarme de voir que des personnes (hommes, femmes, enfants) sont toujours privées de liberté dans les centres de rétention administrative (CRA), les locaux de rétention administrative (LRA), les zones d’attente (ZA) et les constructions modulaires du poste de police de Menton pont Saint-Louis.
Depuis plusieurs années, associations et collectifs alertent les institutions sur la situation des personnes à la rue à Paris et dans sa proche périphérie qui ne fait que s’aggraver. Rien n’a bougé depuis, pire la situation n’a cessé de se dégrader.
Agnès Ndirubusa, Christine Kamikazi, Egide Harerimana et Térence Mpozenzi sont injustement emprisonnés au Burundi pour avoir exercé leur métier de journalistes. Ils ont été condamnés à deux ans et demi de prison à l’issue d’un procès politique entaché d’irrégularités.
La situation humanitaire dans la « poche d’Idlib » vire au cauchemar : 900.000 déplacés, expulsés de leurs terres et de leurs villages par la progression de l’armée syrienne lancée à la reconquête de tout le territoire national, s’entassent dans une ville qui n’accueillait auparavant que 150.000 habitants. Six associations et mouvements, dont l'ACAT-France, lancent un appel.