Le mois d’avril marque le cinquième anniversaire de la catastrophe environnementale de Formosa et c’est en prison que le défenseur des droits humains Nguyen Van Hoa soufflera ses 26 bougies. Son seul crime : avoir osé filmer des manifestations et apporter son soutien aux familles de victimes.
Alors que le Yémen, au bord de la famine et dont la situation humanitaire est plus catastrophique que jamais, s’enlise dans une septième année de guerre, 12 organisations non-gouvernementales (ONG) humanitaires et de défense des droits humains appellent le président Emmanuel Macron à mettre fin à la complicité silencieuse de la France en cessant ses ventes d’armes aux Etats parties au conflit. A l’appel des ONG, des militantes et des militants se rassembleront ce jeudi 25 mars 2021, à l’occasion d’un grand die-in place de la République à Paris.
Attachées au respect des droits fondamentaux et de la dignité de toute personne, L'ACAT-France et ses organisations partenaires soutiennent toutes celles et tous ceux qui œuvrent pour que la lumière soit faite sur les violences carcérales.
Il y a 25 ans de cela, le 15 mars 1996, deux jeunes enfants de 11 et 12 ans subissaient des mauvais traitements par des agents de la police suisse. Ces violences seront le point de départ d’une mobilisation d’associations suisses et canadiennes qui créeront l’année suivante, le 15 mars 1997, la première Journée internationale contre les brutalités policières. Ils seront au cours des années rejoints par des militants contre les violences policières à travers le monde. 25 ans après ces faits, l’ACAT s’inscrit dans cette mobilisation pour exprimer son soutien aux victimes de ces violences, en France et ailleurs.
Le 11 mars 2021, tôt le matin, le Dr.Alexandre Ibacka Dzabana, un des coordonnateurs de la Plateforme congolaise des ONG des droits humains et de la démocratie, Président du mouvement M22 et membre de la coalition Tournons La Page Congo a été enlevé par au moins trois personnes en tenue civile et emmené contre son gré au sortir de son domicile, à Brazzaville, dans un véhicule immatriculé 310-MD4 de la marque DAIHATSU modèle Rocky grise avec vitres fumées pour un lieu inconnu.
Des organisations de la société civile à travers le monde demandent aux autorités rwandaises d’autoriser une enquête indépendante, impartiale et efficace sur sa mort en détention du chanteur populaire de gospel et activiste pour la paix Kizito Mihigo. Alors que vos gouvernements marquent Commonwealth Day aujourd’hui et s’apprêtent à participer au sommet des chefs de gouvernement du Commonwealth à Kigali en juin, nous vous écrivons pour vous demander de vous engager auprès de vos homologues du gouvernement rwandais afin de soutenir cet appel.
Chaque année, la journée internationale des droits des femmes est l’occasion pour l’ACAT-France de mettre à l’honneur celles qui se battent au péril de leur liberté, voire de leur vie, pour défendre et promouvoir les droits et les libertés fondamentales. Dans le combat qu’elles mènent contre les violations des droits humains, les femmes sont soumises à davantage de risques du fait de leur genre. Leur militantisme dérange. En les mettant en lumière, l’ACAT rend à la fois justice et hommage à ces femmes qui luttent pour un monde plus juste pour toutes et tous.
Cela fait plus d’un an que les journalistes citoyens Chen Qiushi et Fang Bin sont portés disparus. Actifs sur les réseaux sociaux ils informaient la Chine et le reste du monde sur ce qui se passait réellement à Wuhan, épicentre de l’épidémie du Covid-19.
Le célèbre chanteur et activiste rwandais Kizito Mihigo, âgé de 38 ans, a trouvé la mort le 17 février 2020 au sein du commissariat de police de Remera, à Kigali, où il était détenu depuis quatre jours. Il avait été arrêté dans le sud du pays alors qu’il s’apprêtait, selon les autorités rwandaises, à traverser la frontière burundaise et fuir le Rwanda, où il se sentait prisonnier à ciel ouvert.
Suite à l’appel de plusieurs ONGs de défense des droits humains contre la campagne de sports-washing du Royaume de Bahreïn, le Conseil de la Ville de Paris a voté un amendement encadrant l’attribution de sa subvention au Paris FC.