En décembre 2019, une vingtaine de militants et d’avocats chinois des droits de l’homme se réunissaient pour parler de la situation dans leur pays et dans le monde, convaincus qu’une autre Chine est possible. Violemment réprimés, plusieurs sont arrêtés. Parmi eux, Xu Zhiyong, toujours en détention.
Suspendue en 2015 puis interdite un an plus tard, en octobre 2016, l’ACAT-Burundi subit la répression du régime contre les organisations de la société civile, dont l’action en faveur des droits humains est jugée criminelle. La Fondation ACAT pour la dignité humaine lui remet la 7ème édition de son Prix des droits humains Engel-du Tertre en reconnaissance de son travail.
C'était en plein mois d'août. Kaboul venait de tomber entre les mains des talibans. Cela a commencé par quelques coups de fils : des collègues, des amis nous demandaient d'aider un de leurs proches, confrères ou consœurs afghans, de les évacuer au plus vite d'Afghanistan, avant que les troupes américaines ne se retirent au 31 août.
Vendredi 22 octobre, le ministère israélien de la Défense a désigné comme organisations terroristes six organisations non-gouvernementales (ONG) palestiniennes : Addameer Prisoner Support and Human Rights Association, Al-Haq Law in the Service of Man (Al-Haq), Bisan Center for Research and Development, Defense for Children International-Palestine (DCI-P), Union of Agricultural Work Committees (UAWC) et Union of Palestinian Women's Committees (UPWC). Nos organisations déplorent vivement cette décision et expriment leur pleine solidarité avec les six ONG palestiniennes ciblées.
150 associations, nationales, régionales et locales, expriment leur soutien aux revendications des grévistes de l'église Saint-Pierre à Calais, réclamant la fin immédiate des traitements inhumains et dégradants contre les personnes exilées dans cette zone frontalière.
Pour avoir dénoncé et documenté des violations des droits humains au Burundi, douze défenseurs et journalistes en exil ont été injustement condamnés à des peines de prison à perpétuité. Leurs peines doivent être annulées, leurs ONG et médias réhabilités !
Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2022, les membres de l’Assemblée nationale examinent, ce lundi 25 octobre, les crédits de la mission Justice et, parmi eux, ceux dédiés à l’administration pénitentiaire. Une fois de plus, les priorités budgétaires sont aux antipodes des véritables besoins et traduisent une orientation stratégique où la prison reste, encore et toujours, la peine de référence.