Cookie Consent par FreePrivacyPolicy.com
Burundi
Actualité

Je soutiens les défenseurs des droits humains du Burundi !

Pour avoir dénoncé et documenté des violations des droits humains au Burundi, douze défenseurs et journalistes en exil ont été injustement condamnés à des peines de prison à perpétuité. Leurs peines doivent être annulées, leurs ONG et médias réhabilités !
AM 2021-11-N-CARROUSEL-ACATBurundi-web3
Le 26 / 10 / 2021

Télécharger la lettre d'interpellation

Dans leurs relations avec la société civile, les autorités au pouvoir au Burundi envoient des signaux contradictoires : elles lèvent certaines restrictions (fin de la suspension de l’organisation anti-corruption PARCEM et de la radio Bonesha FM) et libèrent des défenseurs et journalistes injustement emprisonnés. Mais, dans le même temps, elles poursuivent leur politique de contrôle et d’intimidation de la société civile. Les deux lois liberticides de 2018 régissant le travail des ONG et des médias restent en vigueur, permettant ainsi un contrôle des activités de la société civile. Douze défenseurs des droits humains et journalistes burundais en exil – dont Armel Niyongere, président de l’ACAT-Burundi – font encore l’objet de condamnations à des peines de prison à perpétuité.

Ces douze membres de la société civile avaient dû fuir le Burundi en 2015 après avoir fait l’objet de menaces de la part du régime du président Pierre Nkurunziza, qui souhaitait briguer un troisième mandat en dépit de la limitation constitutionnelle fixée à deux mandats.

La plupart des associations et médias qui faisaient un travail d’enquête, de documentation et de médiatisation des violences commises par les agents de l’État contre les dissidents se sont vu interdire d’exercer leurs activités. C’est notamment le cas de l’ACAT-Burundi, qui a été radiée par le ministère de l’Intérieur en octobre 2016 après que ses comptes bancaires aient été fermés en novembre 2015. En janvier 2017, Armel Niyongere a été radié de l’ordre des avocats comme trois autres avocats-défenseurs des droits humains.

Ces procédures n’ont pas pu faire l’objet de contestations du fait de l’exil des douze défenseurs et journalistes qui ne pouvaient pas se défendre devant la justice de leur pays pour les délits invraisemblables pour lesquels ils étaient accusés. Aucun avocat burundais n’a accepté d’assurer leur défense par peur d’éventuelles représailles de la part du régime.

Les autorités burundaises cherchent la normalisation. Si elles veulent atteindre cet objectif, elles doivent impérativement mettre un terme au harcèlement judiciaire dont sont victimes des défenseurs des droits humains et des journalistes burundais qui critiquent le régime. Les libertés d’expression et d’association doivent être respectées et protégées en toutes circonstances, de même que l’indépendance de la justice.

Articles associés

Appel à mobilisation
Template_AAM-vignette9
Burundi

Floriane Irangabiye doit être libérée

Le 28 / 02 / 2024
Le 13 février 2024, la chambre de cassation de la Cour suprême a décidé de maintenir la condamnation de 10 ans d'emprisonnement contre la journaliste Floriane Irangabiye. Une décision injuste car la journaliste burundaise est arbitrairement détenue pour avoir usé de sa liberté d’expression.
Appel à mobilisation
Template_AAM-vignette1
Burundi

Il est temps de rétablir dans leurs droits les défenseurs !

Le 26 / 07 / 2023
La condamnation du Burundi par la Cour d’appel de justice de la communauté est africaine (EAC) pour avoir autorisé le troisième mandat de feu Pierre Nkurunziza, aurait dû avoir un effet immédiat sur la condamnation inique des défenseurs des droits humains burundais qui s’étaient mobilisés pacifiquement contre ce troisième mandat : la levée des condamnations. Il n’en est rien jusqu’à ce jour…
Communiqué
1160-600_SITE-ACTU_NDV-23
BurundiBahreïnGabonSri LankaMexiqueArabie SaouditeVietnam

18ème édition de la Nuit des Veilleurs en soutien aux victim...

Le 22 / 06 / 2023
La nuit du 26 juin marque la 18ème Nuit des Veilleurs. Une chaîne de prière œcuménique en soutien aux victimes de torture, pour lesquelles l’ACAT-France se mobilise tout au long de l’année en relayant pétitions, rapports et témoignages.