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L’ACAT-France lance un appel urgent pour la protection des civils et un retour à la diplomatie
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Ce 10 décembre, journée des droits humains, un homme va être exécuté !.

  • Peine de mort

Les exécutions de Brandon Bernard et Lisa Montgomery ont été décidées le 16 octobre à moins de 3 semaines de l'élection.

Celles de Alfred Bourgeois, Corey Johnson et Dustin Higgs ont été annoncées le 20 novembre, donc 15 jours après l'élection et la défaite de Trump, dans ce qui s'apparente à une instrumentalisation politique de la peine capitale.

NOTRE MAGAZINE HUMAINS A CONSACRE UN ARTICLE DE FOND A CE SUJET, A LIRE ICI. 

Sinistre compte à rebours 

En pleine crise de Covid-19 et à la veille de l’élection présidentielle, Donald Trump a fait pression pour que les exécutions fédérales, à l’arrêt depuis 2003, reprennent. En à peine trois mois, de juillet à septembre, sept condamnés ont été exécutés, soit deux fois plus qu’au cours des quarante-cinq dernières années. 

En juillet 2019, Donald Trump avait mis fin au moratoire de fait sur les exécutions fédérales. Coupant court aux litiges concernant les produits létaux utilisés et plusieurs exécutions ratées, il avait fait adopter en juillet 2019 un nouveau protocole d’injection létale à une seule substance, le pentobarbital. Dans la foulée, son ministre de la Justice, William Barr, avait demandé au bureau fédéral des prisons de programmer des exécutions de condamnés ayant épuisé leurs recours. Après un premier sursis aux exécutions planifiées entre décembre 2019 et janvier 2020, toutes les interdictions ont été levées en avril et un nouveau calendrier d’exécutions a été décidé puis mené à terme…

Amenée à trancher le cas des dernières exécutions, la Cour suprême, avec à présent six juges conservateurs contre trois progressistes, a rejeté les derniers recours formés par les avocats de la défense et levé tous les sursis obtenus auprès de cours inférieures.

Une hâte à exécuter 

Cette hâte à exécuter, en pleine pandémie de Covid-19 et à si brève échéance de l’élection présidentielle du 3 novembre, a souligné la dimension avant tout politique de la peine capitale. Elle témoigne de la volonté du président en campagne de satisfaire sa base conservatrice, traditionnellement favorable à la peine de mort.  

La tradition (depuis 131 ans) veut normalement que les présidents sortants non réélus sursoient aux exécutions. Ce ne sera pas le cas cette fois-ci. En cette journée internationale des droits humains, l'ACAT appelle chacun à se mobiliser pour faire reculer partout dans le monde ce châtiment barbare et d’un autre âge, qu'est la peine de mort.

Retrouvez l'article consacré à l'instrumentalisation de la peine de mort aux USA ici. 

 

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